Fanfiction StarCraft: Ghost

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Starcaft: Redemption

Par Toto
Les autres histoires de l'auteur

Prologue

Chapitre 1 : Voyage dans l'inconnu

Chapitre 2 : Bienvenue à Koprulu

Chapitre 3 : Mauvaises rencontres

Chapitre 4 : Les Zergs

Chapitre 5 : Un nouvel ennemi

Chapitre 6 : La flotte unifiée

Chapitre 7 : Un mot de trop

Chapitre 8 : La fierté avant la chute !

Noir, l'espace était noir, c'est tout ce dont avait besoin l'amiral Costa. Pas de fanfare, pas de feu d'artifice juste l'espace sa flotte et lui. Lorsqu'en 2257 il fut accusé de crimes contre l'humanité pour sa conduite lors de la bataille de Mars, il fut totalement scandalisé. Le général Cunning, son supérieur de l'époque, lui avait ordonné d'effectuer un bombardement lourd sur la ville de New Bristol sur Mars en lui assurant que c'était un camp d'entraînement des forces rebelles en action contre la toute nouvelle LPU, il s'exécuta sans aucun commentaire. Il venait d'avoir son commandement et ne réfléchi même pas aux conséquences de cet acte.

Mais le général Cunning et son état major, en toute connaissance de cause, avaient menti, New Bristol était habité de 1.000.500 civils qui n'avaient rien avoir dans cette guerre, le général Cunning avait tout simplement anéanti des soldats potentiels que la rébellion aurait pu recruter.

Mais le général Cunning avait oublié quelque chose dans son plan d'extermination, la société LunarInformation avait placé un satellite de reportage en orbite haute au dessus de Mars et avait filmé le massacre. Un scandale d'une ampleur insoupçonnée éclata sur Terre et le gouvernement, pour se laver de tout soupçon, dû trouver un coupable. Cunning était un ami bien trop proche du chef du conseil pour pouvoir être inquiété, alors Costa fut condamné pour rimes contre l'humanité et envoyer en prison. Normalement, la peine consacrée à ce genre de crimes était tout simplement la mort mais le conseil n'avait pu s'y résigner, la façon dont il avait écrasé l'armée rebelle sur Mars alors qu'il était en infériorité numérique était tout simplement extraordinaire et le conseil savait qu'il aurait besoin très bientôt d'hommes comme lui. Alors l'amiral Costa attendit.

Et sa patience porta ses fruits. Lorsque la nouvelle que deux races extraterrestres terrorisaient la galaxie où s'était installé les occupants du projet ATLAS, il y avait eu un mouvement de panique dans le système solaire et le tout nouveau directoire avait envoyé l'amiral Du galle et le Vice amiral Stukov. Mais après leur échec apparent, la population fut prise de panique et des émeutes apparurent sur les principales colonies terriennes. Le directoire décida de sortir son dernier atout politique et militaire. Cet atout était Costa. Le directoire avait mis en avant sa sanguinaire mais fausse réputation pour montrer au peuple terrien qu'ils ne ferait pas de prisonnier chez les races extraterrestres. Il lui admirent ses anciens généraux pour soit-disant veiller à ce qu'ils s'occupe bien des populations terrane du système Koprulu.

Le conseil lui avait pour cela donner la plus grande force de combat qu'un amiral terrien ou terrane aurait pu rêver : 130 croiseur sde classe titan, grandement supérieur au classe béhémoth, et indestructibles face au classe Léviathan. A cela s'appuyait des centaine de milliers de chasseur de type A-18, une amélioration du A-17 des Valkyries deuxième génération et les armes conventionnelle terranes mais améliorées à un niveau supérieur. A cela devait s'additionner deux avantages énormes, le premier humain et le second mécanique : Le lieutenant Simonov, le meilleur marine de la création, et la toute nouvelle armure de combat CMC-550 bis, nano technologique.

Lors du départ, l'amiral ne fit aucun commentaire, aucun discours à ses soldats ni au peuple terrien, aucun cérémonial. Rien de tout ce qu'il détestait. Il mit sous tension sa console de commandes et ordonna la sortie en sub-espace. Un énorme trou s'ouvrit dans l'espace et la flotte s'y engouffra. Beaucoup d'entre eux ne reverraient plus la Terre.
Com-link activé...

- Amiral Costa : Bienvenu dans la 11ème flotte messieurs !

Les visages des différents commandants d'escadrille venaient de s'afficher dans le moniteur du com-link.

- Général Harts : Amiral je crois qu'il est temps de nous expliquer notre mission !

- Amiral Costa : Je le crois aussi Général, bien comme vous le savez tous le directoire nous a envoyé ici pour "nettoyer le secteur Koprulu", mais nous avons aussi la mission de sauvegarder les colonies humaines que nous trouverons pendant la campagne. Je vous expliquerai les détails quand nous seront arrivé sur les lieux.

Le commandant Fixman, le second de Costa, semblait inquiet sur le moniteur.

- Amiral Costa : Des questions ?

- Commandant Fixman : Amiral quel opposition auront nous à affronter ?

- Amiral : Costa : D'après mes renseignements, les races extraterrestres dénommées Zerg et Protoss. Nous avons quelques informations fragmentaires sur les Zergs mais nous ne savons presque rien sur les Protoss.

- Amiral Hassan : Bon sang, DuGalle et Stukov aurait pu réunir plus de renseignements !

- Amiral Costa : Les renseignements de Dugalle ont été anéantis, avec sa flotte.

- Général Ikir : Y a-t-il des objectifs secondaires ?

« Amiral Costa : Il y en a un ! On pense que des factions armées de l'empire Terran restent encore en action dans le secteur, nous avons ordre de les désarmer.

- Commandant Fixman : Je me fiche de l'empire Terran et de ces croiseurs désuets, les Protoss et les Zergs sont le seul danger ! Et il ne faut pas le prendre à la légère ! Surtout les Protoss.

- Général Ikir : Oui, le manque d'information et leur avance technologique n'est pas pour me rassurer.

- Amiral Hassan : Quelque lézards qui se fabriquent des couteaux et vous vous inquiétez ! Mais vous êtes des militaires ou des bonnes soeurs !

- Amiral Costa : Il suffit, c'est avant tous ce genre de raisonnement qui a conduit DuGalle et Stukov a la déroute !

- Commandant Fixman : « Et quel déroute, je vous le dit il ne faut surtout pas sous estimer les extraterrestres !

- Général Ikir : Bien que savons- nous sur les Zergs ?

« Amiral Costa : Et bien, nous savon qu'ils n'ont aucun technologie à proprement parler, mais leurs capacités physiques sont incroyable, ils possèdent des griffe capables de couper les CMC-400 comme du beurre .

- Général Ikir : A ce niveau-là, j'ai toute confiance en nos armures nano technologiques.

- Amiral Costa : Moui, il faut d'abord qu'elle face leur preuve au combat !

- Général Harts : Nous enverrons Simonov la tester avec un escouade dès que nous arriverons !

- Amiral Hassan : Il faudrait régler les problème du ravitaill...

Tout d'un coup le visage du lieutenant de passerelle Esperenza apparu sur le moniteur.

- Amiral, nous allons sortir du Subespace dans 5min !

- Amiral Costa : Messieurs, nous arrivons !
Le vaisseau dans toute sa structure vibrait et les différentes alarmes indiquant la sortie de subespace sonnaient. Costa restait calme, il regardait ses différents écrans sur la console de commandement. La voix du lieutenant Espérenza résonna dans les hauts parleurs :

- Tous les systèmes ok, nous somme arrivés sans encombre à la bordure extérieure du système Korpulu, amiral.

- Bien, il nous faut maintenant trouver une planète pour lancer la mission, sans une base sûre, nous ne pourront chasser les extraterrestres de ce système et restaurer l'ordre. Lancez le scan des différentes planètes les plus proches pour voir s'il y en a une qui pourrait nous accueillir.

- A vos ordres, amiral.

Le scanner interplanétaire se mit à sonder l'espace lorsque, après quelques minutes, il retentit.

- Monsieur, nous avons peut être une cliente !

- Situation ?

- Atmosphère semblable à celle de la terre, quatre océans, la planète est trois fois plus grosse que la terre, aucune vie développée détectée.

- Rien d'anormal ?

- Si, monsieur.

- Quoi donc ?

- Il y a une tache qui demeure inconnue sur nos écrans, monsieur !

- Où ça ?

- Secteur 72.

Une tache se faisait voir avec le zoom du scanner, une tache qui ne ressemblait à rien au yeux de Costa et de son équipage, mais qui aurait mis la puce à l'oreille à n'importe quel Terran s'il l'avait vu. Sur cette tache grande comme une ville, on pouvait distinguer de grandes tours griffues, d'autres se terminant par une sphère, ou encore de grands bassins remplis de liquide vert.

- Détecte-t-on des forme de vie lieutenant ?

- Euh.

- LIEUTENANT !

Costa s'impatientait.

- Une monsieur, mais cela me parait louche.

- Expliquez-vous lieutenant.

- C'est une forme humaine monsieur !

- Comment ?

- Oui monsieur, la seule forme de vie que je détecte sur cette tache est humaine, il n'y a aucun doute là-dessus, que faisons-nous ?

- Que faisons-nous amiral ?

Costa restait songeur.

- Amiral ?

Une phrase retentit dans la tête de Costa : Nous enverrons Simonov la tester avec une escouade dès que nous arriverons.

- Amiral, que faisons-nous ?

- Préparer une escouade d'intervention, je veux Simonov. Qu'il choisisse ses équipiers.

- A vos ordres amiral !
Simonov était satisfait, toutes ces heures passées à s'entraîner et à attendre dans les quartiers des officiers n'étaient pas faites pour un homme d'action tel que lui, il allait enfin se confronter avec les fameuse race extraterrestre tant redoutée, enfin c'est ce qu'il croyait, la belle Espéranza ne lui avait dit que ce qu'il avait à savoir, c'est-à-dire une mission de reconnaissance en force catégorie 3. De toute façon, il ne voulait pas en savoir plus, il avait déjà enfilé sa CMC-550 et avait hâte de voir si la nanotechnologie était en mesure d'avantager ses hommes et lui-même au combat !

Dans le hangar, trois dropships étaient près à décoller. On l'avait gâté, il avait constitué une équipe avec les meilleurs éléments du 113ème des marines de la garde, comme firebats. Trijo et Hanz étaient parfaits, le genre d'hommes que l'ont ne fait pas prisonniers, avec eux deux s'appuyaient 16 hommes répartis en deux sections, dont Xiang et Meril, deux marines qui ne pouvaient pas se sacquer mais qui en plein combat valaient deux sections à eux seuls. Andropov, Bab's et Kehl étaient parfaits en couverture, et beaucoup d'autre soldats, tous experts dans leur matière. A cela s'ajoutait un Tank siège et deux Goliaths en cas de coup dur. Simonov embarqua dans le dropship, la porte se ferma et le lourd vaisseau décolla de la passerelle, suivi du second.

Le voyage se passa sans encombre, l'arrivée encore mieux. En deux minutes le commando était au complet, et la minute d'après, ils étaient partis vers la tache sombre du scanner. Après plusieurs minute à marcher dans le silence total, ordre oblige, le caporal Tenneli, qui marchait en tête, appela Simonov :

- Lieutenant, venez voir, c'est incroyable !

- Qu'est-ce qui ce passe Tenneli, tu a vu un rat ?

- Non lieutenant, venez voir je vous dit, c'est incroyable.

- Qu'est-ce que c'est que ce truc !!

Une espèce de moisissure verdâtre s'étendait à perte de vue, on aurait dit un immense tapis vivant.

- Eckhart, Jones, sur la droite, Parker, Ducamp à gauche le reste en stand-by.

- Lieutenant, on n'est pas loin du signal !

- Ok, Hamoud, prends quatre hommes en couverture, vous me gardez ce passage ouvert au cas où.

- Ok, au cas où, dit Hamoud en rigolant.

- Lieutenant, je crois que j'ai trouvé, lança Tenneli dans le com-link.

- Tenneli, j'espère que c'est pas encore un connerie dans ce genre ou ce sont mes balles qui trouveront le chemin de ton cul !

- Euh, non lieutenant c'est une femme, mais venez voir, je n'aime pas ça !

- Qu'est-ce que...

- Lieutenant, j'aime pas ça du tout lança Hamoud dans le com-link.

- Eh bien n'aime pas ça, mais tais-toi !

- A vos ordres !

- Détaché-la bon sang ! Lança Simonov.

- A vos ordres.

La femme était attachée par des espèce de tentacules à moitié ouvert sur l'avant, elle avait des genres d'électrodes sur la tête, mais tout cela était organique. Rien de technologique, seulement de l'organique. Cela ne plaisait pas à Simonov, et toujours pas de mouvement à par ses commandos. Cela ressemblait bien à un piège. Qu'à cela ne tienne, ceux qui l'ont piégé le regretteront.

- Lieutenant balbutia, Tenneli.

- Quoi encore ?

- Je crois qu'elle revient à elle.

- J'arrive.

Les marines avaient libéré la femme des tentacules et elle était là, les yeux ouverts et effrayés. Simonov s'approcha d'elle et dit :

- Mademoiselle, vous allez bien ?

- Non, ne me touchez pas, ce n'est pas bien. Il ne faut pas, vous n'auriez pas dû.

- De quoi elle parle ? Lança Jones.

- Mademoiselle... continua Simonov.

- Nous faisons partie des Marines du directoire, qu'est-ce que nous n'aurions pas du faire ?

- Ils savent, c'est un piège, ils savent, vous n'auriez pas dû... Dit la femme de plus en plus effrayée.

- Qui sait quoi bon sang ? dit Simonov qui commençait à s'énerver.

- Lieutenant, je pense que...

- Tu n'a pas à penser Jones, les Marines ne pensent pas, ils tuent.

- Vous n'auriez pas du... continua la femme, horrifiée.

- Mais de quoi tu parles femme ? dit Simonov enragé.

- Fuyez !

- Quoi ?

- FUYEZ !

A ce moment, une sirène semblable à celle d'un Cor mais en beaucoup plus grave sonna. Simonov sursauta, il se retourna. L'affichage de son armure passa en mode combat. La sirène se tut. De plus en plus, on commençait à distinguer des sons et des cris aigus qui montaient des différents couloirs. Une arme tira, c'était Meril, qui fut suivi de Xiang puis de tout le commando. Des espèce de chiens croisés avec des fils barbelés bondirent alors de tous les côtés, et en un saut furieux l'un d'eux décapita Jones. Simonov cria, ses yeux était remplis de fureur, l'ivresse du combat entra soudain en lui. Son fusil lâcha une longue rafale sur un "chien" qui fut coupé en deux sur le coup. Simonov se retourna pour massacrer les autres bestioles trop audacieuses. Il vit la femme étendue par terre seule, alors qu'aucun "chien" ne l'attaquait. Cela lui parut suspect.

- Tenneli, Xiang, ramenez moi celle-là au dropship, Hamoud tu tiens le passage ouvert ou même le paradis ne sera pas assez grand pour que tu t'y caches.

- A vos ordres ! répondit Hamoud qui avait perdu son hilarité.

- Ok les gars, on va retenir nos trente millions d'amis pour que messieurs Tenneli et Xiang puissent ramener notre donzelle au château, ok ?

- Je les accompagne lança Meril.

- Ok Meril, mais tache à ce qu'elle arrive en un seul morceau !

- T'inquiète, dit Meril d'un ton sûr de lui.

Ils partirent. Le combat continua comme ça pendant plusieurs minutes. Puis, tout d'un coup, les armes se turent. Simonov regarda autour de lui, il fut horrifié. Des centaines de chiens étaient étendus là, morts, mais le pire est qu'il ne restait plus que Trijo, Hanz, Bab's, Andropov et Kehl. Tous les autres marines étaient morts. Son regard fut particulièrement attiré par un Marine qui avait été coupé en deux, et dont l'armure était en train de reconstituer les deux morceaux.

Bab's qui avait vu la scène lança :

- A quoi ça sert d'avoir une super armure si c'est pour qu'elle serve à ça !

- J'en sait rien, mais du moment qu'elle protège, moi ça me va ! Répondit Andropov.

Tout d'un coup, un cri retentit, un cri strident ne ressemblant à aucun être vivant connu. Une forme serpentine se leva devant Simonov, elle avait une tête semblable à un cobra avec des crocs qui aurait fait rougir de honte un tigre à dent de sabre. Ses pattes se terminaient par deux grandes griffes semblables à celles d'une mente religieuse. La bête tenait Bab's au bout d'une de ses griffes. Simonov braqua son arme mais le serpent, plus vif, lâcha Bab's et coupa le fusil en deux avec un coup. Il recula, énervé de voir son outil en deux morceaux à ses pieds. La bête bondit et tomba sur Simonov aussi vite que puissamment. Il fut projeté contre le sol, la bête au dessus se penchant dangereusement sur lui. Une griffe fendit l'air et alla se planter dans le sol, Simonov l'ayant esquivé de peu. La bête lança un cri rauque et planta ses griffes autour du marine qui ne pouvait plus esquiver. Sa mâchoire s'approcha du casque de Simonov. Il lança un cri, sentant la bestialité reprendre le dessus sur la conscience et la raison humaine. Il pris les mâchoires de l'animal entre ses mains et arracha l'antérieur. Il se retourna pour détacher une grenade à fusil de sa ceinture, l'arma, et la flanqua dans la gueule du monstre. La bête se releva en hurlant un cri qui semblait être tout droit sorti de l'enfer et sa tête explosa. Il s'écroula et ne bougea plus, les autres marines étaient occupés à repousser des chiens barbelés et n'avaient rien vu de la scène.

- Ok les gars, on bouge, on tiendra pas plus longtemps si ça continue, cria Simonov essoufflé.

- Enfin ! Lança Hanz.

- On ne discute pas, soldat.

- Je discutais pas lieutenant !

- Bon sang, cria Trijo.

- Qu'est-ce qui ce passe ? Répondit Simonov.

- Ils sont trop rapides.

En effet, les chiens barbelés se rapprochaient de plus en plus des marines malgré les armures de combat qui améliorait leur vitesse. Tout d'un coup, un immense faisceau de lumière rouge traversa le ciel et s'abattit sur une des grandes tour griffues, qui s'effondra en un amas de chair putride et calciné.

- Les croiseurs nous appuient, dit Hamoud dans l'interphone.

- Faites vite lieutenant, le passage ne restera pas ouvert très longtemps, on a déjà deux morts ici.

- T'inquiète, on arrive, lança Simonov qui voyait déjà Hamoud et ses deux marines restants.

Le deuxième Dropship se posait derrière eux. Les marines y furent en un rien de temps.

- Ok les gars, on embarque ! Dit Simonov.

Il lança un dernier regard en arrière. Il était parti avec dix-huit hommes, il ne lui en restait que sept. Les croiseurs continuaient à pilonner la zone et de nombreux monstres à forme de dragon montaient vers le ciel, suivis par des espèces de crabes volants et des animaux ressemblant à des chauves-souris plus petites. La bataille n'était pas finie. En fait, elle venait de commencer.
La puissance du choc fit trébucher Simonov. Le croiseur venait d'encaisser un tir, il était furieux. L'Amiral Costa avait envoyé son commando à la mort.

Il n'avait pas prit soin d'enlever son armure de combat, et il avait envie d'écraser son point sur la figure de son supérieur. Il entra en fracassant la porte du GQG et marcha en direction de Costa qui était penché sur une grande carte holographique :

- Amiral ! Qu'est ce qui vous a prit de...

L'officier le coupa net.

- Je n'ai pas le temps de vous entendre pleurnicher lieutenant, qu'est ce que vous croyez ? Les Zergs ont brisé nos lignes avec l'aisance d'un mammouth, ils connaissent trop bien les tactiques de combat humaines, on a déjà trois croiseurs en perdition, je m'efforce de recoller les morceaux en l'air, occupez-vous des combats terrestres. Entendu ? Nous allons lâcher dix divisions d'infanterie sur cette planète, sans compter les trois divisions mécanisées. Vous aurez de quoi venger vos hommes, exécution !

- A vos ordres, dit Simonov, ne savant plus trop quoi penser.

A ce moment, une immense explosion fit tressaillir le croiseur, plusieurs voyants se mirent soudain a clignoter dans le rouge et la carte holographique se fit remplacer par un plan en trois dimensions du navire. Plusieurs parties du vaisseau s'affichaient en rouge.

- Je crois vous avoir donner un ordre lieutenant ! lança Costa les yeux figés sur le plan.

- A vos ordres, Amiral répondit Simonov. En sortant, il entendit l'amiral ordonner l'évacuation des zones endommagées.

- Okay les gars on y retourne, mais cette fois on va amener quelques copains. Simonov venait de rentrer dans les chambres :

- Quoi ? cria Tenneli, non moi je n'y retourne pas, Lieutenant.

- Ecoute Tenneli, tu est un peu simplet, mais au combat je ne veux personne d'autre derrière moi, compris ? Tu est le seul en qui j'ai confiance, alors bouge-toi le cul et fais le plein de munitions, on y retourne.

- Ok, dit Tenneli en soufflant.

Lorsque les survivants du commando arrivèrent dans les hangars d'embarquement, ils furent pris dans une marrée humaine qu'ils n'auraient jamais pu imaginer, des milliers de soldats en armure embarquaient dans les dropships, pendant que des machines d'entretien dégageaient les carcasses détruites par l'explosion inconnue. Plusieurs dropships étaient déjà partis. Le groupe s'installa dans un Backfire, un nouveau modèle de dropship. Le vaisseau décolla lentement, puis prit rapidement de l'agilité et fonça vers la planète, suivi des milliers de transports prêts à décharger leurs soldats.

- Moteur à cinquante pour cent. La voix du lieutenant Espéranza était calme et froide.

- Bien, que l'on ouvre le feu sur les unités proches et que des VCS réparent les partie les plus endommagées du vaisseau, lança Costa dans le Com-link.

- A vos ordres, répondit Espéranza avant de répéter les ordres à un de ses sous-officiers.

Costa pouvait voir les combats dehors et sur les écrans, plusieurs ombres poursuivaient des Zergs en forme de dragon qui volaient avec une agilité déconcertante. Autre part, un croiseur était pris sous le feu d'un immense frelon crachant une substance violette qui restait collée et semblait-t-il stoppait ou gênait les capacités du croiseur :

- Lieutenant, préparez le canon YammatoII, prêt à ouvrir le feu sur les coordonnées suivantes. Il tapa les dites coordonnées sur sa console.

- A vos ordres, Amiral, répondit elle, puis elle se tourna vers un opérateur.

- Sergent Piat, feu Yammato sur cible désignée, préparez les systèmes de tir, il me faut une solution de tir le plus rapidement possible. Capitaine, en tant que lieutenant de passerelle, Espéranza avait autorité sur tout ce qui était au dessous de commandant, rotation sur 23° tribord.

- A vos ordres, répondirent les deux hommes à l'unisson.

Le lourd vaisseau tourna lentement et se figea, ses systèmes de défense rapprochée tiraient sans s'arrêter, plusieurs vols de dragon furent mis en déroute.

- Sergent, situation ? dit calmement Espéranza.

- Yammato paré lieutenant, solution de tir confirmé, répondit le sous-officier.

Espéranza sourit.

- Feu !

Répondant à lka pression du sergent, les systèmes de tir du croiseur firent feu immédiatement, le canon concentra le tir puit le lâcha, un long faisceau lumineux orangé traversa le vide et se planta en plein sur le dragon géant. Celui-ci explosa en une germe de matière violette.

- Tir réussi ! S'exclama le lieutenant, Bien joué Sergent.

- Bravo lieutenant, dit Costa content de son geste, mais un appel à l'aide calma leurs élans de joie.

- Ici le Bardai, Amiral. Mon vaisseau et en mauvaise posture, les moteurs vont bientôt lâcher et mes canons sont à 85% détruits.

- Commandant Minh, envoyez vos VCS, nous vous apportons du secours !

- Mes VCS sont détruits, Amiral je vous l'ai dit. Mon vaisseau a subit des avaries graves, je ne tiendrai pas longtemps.

Un bruit sourd retentit dans l'interphone.

- Bon sang, ils sont trop nombreux reprit-il, j'ai ordonné l'évacuation du navire mais la passerelle est scellée, nous ne pouvons plus...

Une explosion lui coupa la parole.

- Nous ne pouvons plus sortir, Amiral.

- Salaud, vous avez voulu jouer avec moi, vous allez voir, on ne se moque pas de moi impunément, sale bestiole. Oh oui je vais mourir mais je ne mourrai pas seul, Ami...

- Amiral !

- Qui a-t-il Minh ?

- Je vais vous donner une victoire ! dit il avec un ton mi-amusé mi-effrayé.

- Comment ! répondit Costa perplexe.

Mais le commandant ne l'écoutait plus.

- Lieutenant Scott, moteur à 100% !

- Minh ! ne faite pas sa, cria l'amiral.

- Mon commandant, je ne veut pas mourir ! cria le lieutenant Scott !

- Imbécile, nous ne pouvons pas sortir et nous n'avons pas de VCS, si je dois mourir, je mourrai de façon à ce que l'on se rappelle de moi !

- Moteur à fond Lieutenant, c'est un ordre !

- Je ne peux pas commandant !

- Lâche, je le ferai moi-même.

Un silence si fit entendre puis les cris du lieutenant et des autres membres se firent entendre, Costa pouvait voir les moteurs du Bardai clignoter dangereusement, un cri se fit entendre.

- A MORT !

Le croiseur explosa, les moteurs nucléaires à couplage thermique cédèrent et une immense explosion illumina l'espace et anéanti d'un coup la majorité des Zergs et plusieurs vaisseaux Humains légers. Le reste des extraterrestres furent rapidement anéantis.

- Préparez-vous à débarquer les gars, criait Simonov dans l'interphone de son armure.

- Quand vous arriverez là-bas, vous combattrez un ennemi supérieur en nombre et possédant des tactiques qui nous sont inconnues, alors ne paniquez pas, nous pouvons leur mettre une branlée mémorable. Ne paniquez surtout pas, compris soldats ?

- Lieutenant, oui lieutenant, répondirent les marines en essayant de couvrir le bruit du dropship.

- Bien, je n'en attendais pas moins ! dit Simonov satisfait.

- 30 secondes, cria le pilote dans l'interphone.

- On va se déployer et se replier comme des dingues, alors il faut être à fond dans le timing. Okay boys ?

- Lieutenant, oui lieutenant !

- Bien !

- 10 secondes !

Les dropships se posèrent sur une plaine en faisant le plus vite possible sans prendre en compte le confort des occupant.

- En avant ! Cria Simonov en s'élançant sur la passerelle.

Ses hommes le suivirent en criant !

Plusieurs milliers de dropships déposèrent leurs hommes hurlants et stimpackés jusqu'aux globules rouges.

- Troisième Section, rapprochez-vous plus de la septième compagnie. Quatrième section, serrez les rangs bon sang !

- Lieutenant, où sont les Zergs ? Cria Tennelli dans l'interphone.

- J'en sais rien, qu'est ce que tu crois, j'ai pas pris le thé avec eux !

En quelques minutes, les 100.000 hommes furent tous largués, et les dropships montés en atmosphère pour attendre les ordres.

- Compagnie Halte ! lança Simonov, les autres lieutenants firent de même.

- Où est ce qu'ils sont ? lança Meril.

- J'en sais rien.

A ce moment, la terre derrière les soldats se retourna et des hordes de chiens barbelés suivit de Chose cobra sortirent du sol. Des millions de lances percèrent le sol et embrochèrent plusieurs soldats avant que les marines aient pu réaliser qu'ils étaient pris en tenaille. Les Zergs les taillaient en pièce, au loin on pouvait apercevoir de véritables mammouths qui fonçaient, défenses levées, prêts à trancher du marine. Les firebats entrèrent en action et les marines se reprirent. Sur les collines avoisinantes, des dropships étaient en train de déposer les unités blindées. Les Tank Sieèes, les Goliaths, les vultures et des Science Vessels descendirent et lâchèrent leur ondes radioactives sur les troupes Zergs. Les armures des Marine étant certifiées NBC (Nucléaire/Biologique/Chimique), ceux-ci n'avaient rien à craindre. Les tanks se mirent immédiatement en position de siège et tirèrent immédiatement sur les Zergs. Les Goliaths, après avoir laissé plusieurs unités pour protéger les chars, entrèrent dans la mêlée.

- Dégagez-vous bandes de vauriens, s'ils nous dispersent nous sommes morts ! Dit Simonov pour donner du courage à ces hommes.

- Pour l'instant, ils n'ont pas besoin de ça pour nous tuer, Lieutenant ! Dit Hammoud en souriant tout en tirant.

- Ta geule Hammoud ? J'ai pas besoin de ça !

- Sur la droite ! Lança Xiang.

Une bordée de piques sortit du sol et manqua de toucher Simonov. La créature fut aussitôt repérée par les Science Vessels et réduite au silence par les Tanks.

- Ca marche, on les tient en respect, lieutenant ! lança tennelli.

- Vent pas la peau du Zerg, garçon ! On ne sait pas combien il en reste, lança le lieutenant.

Comme pour confirmer ses paroles, une nuée de Créatures Cobra sortit du sol à droite et attaqua les marines par le flanc.

Simonov ne cessait de tirer sur les extraterrestres, mais plus il en tuait, plus il en arrivait. Les mammouths étaient arrivés et parachevaient le massacre.

- On se fait massacrer, lieutenant ! cria Andropov en ne cessant de tirer sur les Zergs.

- Tenez vos positions, troisième section.

- Il n'y a plus de troisième section, lieutenant ! répondit Kehl.

A ce moment-là, un mammouth isola Meril face àa un rocher. Celui-ci, nullement impressionné par ce cochon géant, tira sur lui. Le mammouth lui lança un coup de défense et failli le couper en deux. Au lieu de cela, Meril esquiva et seul son armure fut tranchée. Son corps n'avait qu'une éraflure. Pourtant, il était en mauvaise position, une armure brisée au niveau du ventre peut handicaper gravement son porteur, mais l'armure commença à ce reconstituer toute seule :

- Incroyable ! dit Meril sans ce soucier du mammouth.

Celui-ci ne l'attendit pas et frappa une seconde fois, mais avec le coté plat de ses défenses, ce qui projeta le marine contre la paroi du rocher et il tomba à plat ventre face au colosse. Le mammouth leva une défense puis poussa un cri, Xiang venait de lui tirer une mini roquette dans l'abdomen. La créature se retourna l'air rageur, et Meril n'attendit pas. Il grimpa sur la bête et chargea son chargeur antiblindage. Il tira dans la tête. Le coup retenti en résonnant, la bête tomba en lâchant un râle de douleur.

- Ca va lopette ? dit Xiang en souriant.

- Parfaitement, tocard, répondit Meril en lui rendant son sourire.

Mais le temps ne leur laissa pas le crédit de plaisanter. Une énorme explosion retentit dans le ciel et Simonov compris qu'ils venaient de perdre un croiseur. La situation était si désespérée là-haut ?

Costa venait de reprendre ces esprits, il venait de perdre une des plus puissantes armes de combat de son arsenal, mais avait, grâce au commandant Minh, réduit la flotte Zerg à l'état de cendre. Il devait prendre une décision et vite :

- Lieutenant, dit il froidement.

- Amiral ? Répondit le lieutenant, heureus de voir la bataille gagnée.

- Ouvrez le feu sur ces vermines de Zergs, faites leur comprendre que les humains reprennent leurs droits ici !

- A vos ordres, dit-elle, sentant la victoire venir sur le sol.

- Caporal, ordonnez à la flotte d'ouvrir le feu sur les troupes Zergs au sol, et envoyer quinze croiseurs en combat rapproché !

- A vos ordres, lieutenant ! Répondit le soldat.

- Simonov, je n'arrive plus à tenir, j'ai perdu les trois quarts de ma compagnie ! Il me faut de l'ai...

- Jackson ! Jackson ! Merde.

- Parkinso... Il s'interrompit, il venait de lever les yeux, le ciel était orange et il distinguait parfaitement les formes d'une escadre se rapprocher en atmosphère basse. Les tirs touchèrent le sol et en un minute, la majorité des troupes Zergs furent anéanties. La deuxième salve réduisit le reste en cendre. Les marines crièrent de joie, fiers de leur première bataille face à la race dominante de ce secteur, et leur première victoire.
- Vous m'avez fait demander exécuteur Calysto ?

La voix du templier Eru-Hurr était calme et froide.

- Oui, je viens de recevoir une nouvelle de notre observateur, et je ne sais pas si je dois me réjouir ou au contraire, me méfier. Dit calmement
l'exécuteur.

- Quelle nouvelle ? Depuis la chute d'Aïur, plus aucune nouvelle n'est bonne pour les premiers nés. Répondit le templier, sa fureur était palpable, il ne parvenait plus à la cacher, malgré les barrières psychiques, il ne pouvait la contenir, il voulait se battre.

- Le fait que les Terrans soit revenus, le templier lui coupa la parole.

- Ils ne sont jamais partis, quelle menace pouvez vous voir dans les Terrans, il sont devenu faibles, ils ont peut-être jouit d'un quelconque prestige, lors des combat de Antiga Primes ou même Tarsonis, malgré leur pitoyable resultat, mais ils ne sont pas en mesure de nous aider à exterminer les Zergs.

- Non, pas ceux-là, dit calmement Calysto, pas ceux-là.

- Qu'est ce qui vous fait douter ? lança Eru-Hurr.

- Ils ont attaqué et écrasé l'essaim Zerg Jommungard et sous mes yeux qui plus est !

- Jommungard, nous le poursuivions depuis deux mois, nous avons détruit les deux tiers de ses forces, en quoi cela est il impressionnant ?

- Ils n'ont presque pas eu de pertes, un seul vaisseau lourd, quelques chasseurs, une poignée d'hommes, alors que les forces aériennes de Jommungard n'étaient pas négligeables. Dit l'exécuteur en regardant le vide spatial.

- Peut-être, mais elles n'étaient pas impressionnantes non plus, que comptez-vous faire ? Reprit Eru-Hurr.

- Prendre contact avec eux, j'espère qu'ils seront pacifiques.

- Contact avec des Terrans, vous n'y pensez pas, des êtres inférieurs ! S'exclama le templier.

- Inférieurs ? Sans eux nous ne pourrons pas vaincre les Zergs ! Répondit sèchement Calysto.

- Zeratul n'acceptera pas, et je pense que...

- Zeratul l'a déjà fait, et il le fait toujours, j'agis pour le bien des premiers nés et non pour respecter des lois et des idées qui ont conduit à la perte d'Aïur. De toute façon, la flotte se dirige déjà vers Nerunda, j'espère pouvoir compter sur vous.

- Nerunda, c'est dans le système Neru, s'interrogea Eru-Hurr.

- N'y pensez même pas Eru - Hurr. Nous allons chercher les Terrans, pas des artefacts oubliés et sans valeur. Je vous repose la question, puis-je compter sur vous ?

- Oui exécuteur, dit humblement Eru-Hurr, mais Calysto voyait bien qu'il avait une autre idée en tête.

_______________


Le lieutenant de passerelle Espéranza était fatiguée, voilà deux heures qu'elle restait la à faire le travail de sous-fifre en surveillant la civile trouvé dans la cité zerg. Et ce travail était plus qu'ennuyeux, elle ne disait rien, ne faisait rien, elle se contentait de regardez autour d'elle l'air mi-effrayée mi-amusée, et cela irritait l'officier. Elle avait beaucoup d'autres choses à faire pendant l'installation de la base sur P1 que de surveiller une civile sauvée par les marines de la garde. A ce moment, Costa, Fixman et un homme qu'elle ne connaissait pas entrèrent dans la salle.

- Vous pouvez disposer lieutenant, dit l'amiral exhaussant les souhaits de son subordonné.

Espéranza ne se fit pas prier et sortit directement après avoir salué ses supérieurs.

- Bien. Mademoiselle, je suis l'amiral Costa, voici mon second le commandant Fixman et voici le colonel Peach du CRD, c'est le Centre de Renseignement du Directoire, en quelque sorte un agent secret si vous préférez.

Le CRD était en fait une police politique du directoire qui veillait à ce que ses généraux ne s'éloignent pas trop des directives convenues.

- Pouvons-nous savoir votre nom ? Mademoiselle ? dit soudainement Peach en essayant de se donner un air Inquisiteur.

Elle ne répondit pas.

- Mademoiselle, dit Fixman, nous ne voulons que votre bien, mais il nous faut certaines informations à votre sujet. Ce ne sera pas long, je vous
assure.

Un silence gêné s'en suivit.

- Je me nomme Ayanna Talim, qui êtes-vous ? dit elle tout d'un coup.

- Je crois que nous nous sommes déjà présentés mademoiselle, dit le colonel d'un ton tranchant.

- Non, je ne voulais pas dire vous quatre, dit elle, mais votre peuple, vous n'avez pas la brutalité et les manières rustres de l'ancienne confédération, ni les paroles vicieusse des impériaux, qui êtes-vous ?

- Nous sommes des terriens, du directoire, dit Costa d'un ton fier.

- Mmh, le directoire a été anéanti, enfin ce sont des soldats qui me l'ont dit.

- Non, une flotte du directoire a été détruite, il est vrai, mais le directoire est toujours debout, et plus puissant que jamais.

- Puissant ? dit-elle d'une manière dubitative.

- Oui, puissant, lança Peach d'une voix hautaine.

- Mais, dit-elle en souriant, votre puissance est éphémère face aux zergs, même les Protoss, plusieurs fois millénaire, ne sont pas parvenus à es vaincre !

- Nos capacités militaires ne vous regardent pas, cria Peach, et nous ne somme pas ici pour entendre votre discourt défaitiste. D'où venez-vous ? Pourquoi étiez-vous prisonnière des zergs ?

- D'où je viens ? dit-elle soudain avec un air malfaisant. Peu importe d'où je viens, seule ma destination prime, et j'y suis arrivé.

A ce moment-là, elle se leva d'un bon, monta sur la table et d'un geste de la main, envoya une onde qui fit valser les trois officiers, en explosant sur le mur, ouvrant un trou béant. Costa activa son interphone et commença à lancer un appel à la garnison du vaisseau, mais la femme ne l'attendit pas, elle poussa un cri strident en écartant les bras et envoya une deuxième onde de choc, qui fit sauter la salle, en fait toute une partie du vaisseau, et sauta dans une partie supérieur. En arrivant au dessus, elle se retrouva en face de deux marines ils ouvrirent directement le feu. Elle esquivât avec grâce tout les tirs et explosa littéralement l'armure du premier en un coup de pied, le deuxième chargea le lance grenade et tira, la grenade atteignit de plein fouet Ayanna et explosa. Le marine lança un cri de joie très vite étouffé après que la fumer ce soit dissipée, elle était toujours là, affaiblie mais toujours là. Le marine, en voyant cela, lâcha son arme et s'enfuit. Elle ne s'occupa pas de lui, son but était la salle des réacteurs. En arrivant près du sas, elle vit deux sections de marines l'arme au poing et le doigt sur la gâchette, ils tirèrent tous à l'unisson, les balles ne l'atteignirent pas, les marines rageaient et redoublaient de fureur mais elle esquivait tous les tirs avec une grâce féline et plus les marines concentraient le tir, plus elle se rapprochait. Elle tailla en pièce le premier groupe avant de jeter le corps d'un rescapé sur la deuxième escouade, puis envoya une onde du même style que les précédentes et acheva les marines restant. La porte était maintenant libre, elle la fit sauter, derrière un Goliath et deux marines l'attendaient. Le Goliath en la voyant arma ses mitrailleuses et ouvrit immédiatement le feu, les balles de 30mm à tête perce blindage fusaient atour d'elle en déchirant la coque du croiseur, les marines accompagnèrent le vacarme avec leurs mitrailleuses lourdes Meriva VI Cal .60 à tête explosive. Ayanna, prise de vitesse, se cacha derrière un conteneur et les armes se turent. Elle entendait les marines se parler, mais ils étaient trop loin et trop stressés pour qu'elle ne comprenne quoi que ce soit.

- Effectivement, ce ne sont pas les terrans pouilleux que nous avons affronter jusque là, se dit-elle.

Au moment où elle finit sa phrase le conteneur explosa, le Goliath venait de tirer un missile dessus. Cela la rendit folle de rage, elle pointa ses mains sur le Goliath et lança un rayon qui le fit exploser, puis elle disparut pour réapparaître derrière les deux nids de mitrailleuses, et tua leur servant. Le combat était fini. Elle se tourna vers la seconde porte et s'apprêta à la faire sauter au moment ou une mini roquette explosa dans son dos. Elle se retourna tomba à genou en regardant son agresseur la rage au ventre. C'était Simonov. Il tira une deuxième fois et elle s'évanouit en tombant sur le sol.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux elle vit Costa, Fixman et Peach la tête bandée et le bras dans le plâtre. Il semblait très énervé, Costa et Fixman avaient plutôt l'air songeur.

- Bien, j'espère que vous ne chercherez plus à fuir bêtement maintenant, dit soudain Costa d'un ton lassé.

- Je ne cherchai pas à fuir, répondit elle, mais à vous immobiliser.

- Nous immobiliser ? intervint Peach, arrêtez de vous foutre de nous !

- Si j'avais voulu vous détruire, je ne me serai pas attardée vers la salle des machines, j'aurai tout simplement tout fait sauter.

- Ne me faite pas rire, nous avons vu vos limites dans le sas A-21, dit Costa d'un ton tranchant, vous utilisez les techniques fantômes de base, mais même si vos jets d'énergie sont impressionnants, un seul Goliath a pu vous mettre en difficulté.

- Et votre Goliath il en reste quoi maintenant ? Vos soldats sont mieux entraînés que les paysans de la confédération ou de l'empire, j'ai été surprise c'est tout, si je le voulais je pourrais recommencer et annihiler toute la garnison !

- Je sais que vous ne le voyez pas, mais il n'y a pas que nous dans cette salle, coupa peach, cette salle est hautement sécurisée et même vous ne pourriez pas en sortir sans vous faire déchiqueter, alors restez tranquille et répondez à nos questions, continua-t-il.

En effet, Ayanna ne le voyait pas mais autour d'elle se trouvait quatre cerveaux mitrailleurs quadri-tubes de 30mm à tir rapide, jumelé avec des
roquette de 75 mm à tête implosive, cela permettait de ne pas faire de dégâts au vaisseau. De plus, quatre marines se tenaient dans les angles de la pièce.

- Poser vos questions, lança-t-elle.

- D'où venez-vous ? dit Peach calmé par la soudaine servitude de sa prisonnière.

- Az'Nabar, vous connaissez ? répondit elle souriante, c'est une colonie qui a été infesté par les zergs pendant que votre superbe flotte du directoire se tournait les pouces.

- Et donc vous vous en êtes sortit, comme par hasard ? Et votre ressentiment pour le directoire vous a poussé dans le camp des zergs, dit Peach en ayant cette fois vraiment un ton inquisiteur.

- Les zergs ! cria-t-elle écouré, mais qu'est ce que vous dites ? J'étais sur Korhal, en train de suivre l'entraînement Fantôme à New Gettysburg. Je n'ai jamais rejoint les zergs, plutôt mourir !

- Si vous êtes avec l'empire, pourquoi nous avoir attaquer, pourquoi avoir détruit les trois quarts du vaisseau ?

- Pour vous immobiliser, je vous l'ait déjà dit.

- Si vous vouliez nous immobiliser, vous n'auriez pas fait sauter la moitié du croiseur, on a failli imploser !

- Si j'avait voulu vous tuez, je l'aurais fait, j'avais à ma merci le chef de la flotte, son second et le chef des services de renseignement !

Le ton montait sérieusement, Costa se décida à intervenir.

- Voyons, du calme, dit-il, travaillez vous toujours pour l'empire mademoiselle ?

- Non répondit elle, je travaille pour une autre organisation, bien plus puissante.

- Et laquelle ? dit Peach qui s'était calmé !

- La flotte unifiée ! lança-t-elle fièrement.

- Et qu'elle est cette flotte unifiée ? dit Fixman tout d'un coup intéressé par la conversation.

- C'est une flotte composé de...

Un appel lui coupa la parole, c'était Esperanza.

- Monsieur, une flotte de trois Croiseurs de classe béhémoth vient d'entrer dans le système, ils seront à portée dans 20 minutes.

- Tout le monde au poste de combat, interdiction d'ouvrir le feu avant que j'en ai donné l'ordre !

- A vos ordres, amiral.

- Mademoiselle, nous devons vous laisser. Et ils sortirent.
La passerelle était en ébullition, des officiers courraient de chaque coté et seul Costa restait de marbre dans le brouhaha des manoeuvres de combat. Les réparations n'étaient pas encore faites et un nouvel ennemi potentiel venait d'apparaître.

Il distinguait nettement les marques des deux premiers croiseurs. Le premier portait le sigle de l'Empire Terran, le second portait la marque CkM désignant vraisemblablement le Combinat Kel-Morian, organisation dont il ne savait que le nom. Le troisième portait une marque confuse ressemblant vaguement à un F surmonté d'un U, probablement la fameuse flotte unifiée. Une voix vint troubler ses songes.

- Amiral, transmission en cours, provenant du croiseur Saratoga de l'Empire Terran. C'était Esperanza.

- Passez-le moi, répondit-il.

Après quelques instants, un visage apparut sur la console. C'était un homme d'environ 50 ans avec une énorme moustache grisâtre et un regard froid. Il parla le premier.

- A flotte non identifiée, ici commandant Fletcher, représentant la huitième escadre de la flotte unifiée, vous êtes en zone classée 5 à haut risque. Si vous ne nous suivez pas immédiatement à la base de New Centrif, nous ne pourrons assurer votre sécurité !

Ils faisaient bien partie de la flotte unifiée.

Costa n'en croyait pas ses yeux. Une flotte de trois croiseurs essoufflés et totalement dépassés venait de lui intimer l'ordre de le suivre. Il répondit en essayant de ne pas rigoler.

- A commandant Fletcher, ici l'amiral Costa de la 11éme flotte du directoire.

A ces mots, Fletcher eu un sursaut. Costa continua :

- Nous n'avons aucunement l'intention de vous suivre et vous ordonnons de désarmer vos vaisseaux et de nous conduire à votre officier supérieur !

Fletcher ne fléchit pas.

- Je suis désolé amiral, mais la planète P-03 de ce système a été infectée par les Zergs, nous ne pouvons vous laissez devant un tel risque.

Ces paroles surprirent Costa, ils avaient vraiment la prétention de le protéger !

-La colonie Zerg a été détruite commandant Fletcher et nous n'avons pas besoin de votre protection. Maintenant, je vous prie de bien vouloir désarmer vos bâtiments et de me mettre en contact avec votre officier supérieur ou j'ordonnerai d'ouvrir le feu !

Fixman, qui était a proximité, intervint.

- Amiral, n'est-ce pas un peu démesuré ? Ils ne sont que trois et peuvent nous être utiles pour établir notre base de départ !

- Notre base de départ est cette fameuse planète P03 commandant, et mes ordres sont clairs, désarmer les restes de toutes organisation militaire ou paramilitaire Terran dans ce secteur.

- Sauf votre respect monsieur, si nous nous allions à cette flotte unifiée nous aurions en plus de l'avantage matériel l'avantage qualitatif. N'oubliez pas qu'ils se battent contre les races extraterrestres depuis plusieurs années déjà.

Cette remarque était pertinente, mais Costa ne pouvait pas ce permettre de désobéir à ces ordres.

- J'en ai fini commandant.

- Hé bien moi je vous dis que vous faites une énorme erreur si vous considérez ces hommes comme des ennemis.

Costa savait que son subordonné était dans le vrai, mais il ne pouvait se résigner à désobéir à ces ordres.

- Je ne désobéirai pas à mes ordres, fini-t-il.

- Si vous aviez désobéi sur New Bristol, vous n'en seriez peut-être pas là.

Ces mots surprirent Costa.

- Comment osez-vous ?

Fixman ne le laissa pas finir.

- Mais c'est pourtant vrai, cette stupide obsession de suivre des ordres idiots a déjà causé votre perte, et pourtant vous persistez.

Costa ne su quoi dire. Il resta là à contempler son subordonné qui venait de lui mettre une véritable claque. Après plusieurs minutes de réflexion, qui durèrent une éternité pour Fixman, Costa reprit la parole.

- Lieutenant, il s'adressait à Esperanza, mettez-moi en communication avec le commandant Fletcher.

- A vos ordres amiral.

Le visage du vieil homme réapparut sur l'écran.

- Commandant, veuillez nous mettre en contact avec votre supérieur, nous allons lui proposer une alliance.

_______________


Les discussions entre les autorités compétentes de New Centrif et le GQG de la 11émé flotte aboutirent à une rencontre avec les forces de la flotte unifiée et celle du directoire. Le fantôme Ayana Talim venait d'être libéré et était parti sur le croiseur Exeter qui devait conduire le gros de la 11éme flotte sur New Centrif. Seule une petite escadrille de 15 croiseurs sous les ordres de Fixman resterait sur P03 pour fortifier les installations et préparer la campagne à venir.
Fixman était nerveux, voila deux jours que Costa était parti avec le gros de la flotte et qu'il l'avait laissé ici avec quinze malheureux croiseurs. Et Fixman sentait que cette absence allait lui porter préjudice, les Zergs ne resterait certainement pas inactif après la défaite de P03. Néanmoins il pensait qu'il pourrait s'en sortir lui et ses hommes face aux Zergs. Alors que face aux Protoss. C'était une autre affaire. Il ne s'était jamais battu auparavant contre un ennemi possédant la supériorité technologique ainsi qu'une expérience supérieure. Et cette confrontation allait sûrement bientôt arrivée.

Il n'osait pas le dire, mais en fait il avait peur des Protoss, bien plus que des Zergs qu'il considérait comme des fourmis rien de plus. Pour lui les Protoss étaient supérieurs, limite divins, il craignait de les affronter, le peu qu'il savait d'eux n'était pas pour le rassurer, il avait très peur de ne pas savoir réagir face à de tels adversaires.

Néanmoins il s'efforçait de continuer les fortifications, il avait protégé la planète avec sa tactique favorite, « la défense en deux temps », qui comprenait une défense spatiale en prenant en compte les croiseurs naviguant en formation « Nelson » et les chasseurs dit de petit tonnage comme les célèbres Lokeed-martin A-17 et les nouveaux MIG A-18 ou encore les redoutable SU-17 « Valkyrie ».

Pour le deuxième temps c'était une défense terrestre, un campement fortifié organisé en étoile qui faisait que l'ont ne pouvait attaqué le noyau du campement sans subir le feu de deux des quatre branches, ou d'attaquer l'une des branche sans essuyer le feu de l'une de ses jumelles.

Fixman pensait pouvoir s'en tiré assez longtemps pour analyser la situation en cas d'attaque et répondre de manière efficace et appropriée.

_______________


Plusieurs semaines étaient passées, le campement était fini depuis des lustres mais aucunes nouvelles de Costa. Fixman commençait a s'inquiété sérieusement. Il ne souciait plus des Protoss, avec leurs technologie avancée il n'aurait pas pris autant de temps pour arriver ici, mais il se demandait si la 11éme flotte n'avait pas été anéantie. En effet il n'était pas dans les habitudes d'un amiral de laisser une de ces escadres sans surveillance pendant une telle période.

Pendant qu'il réfléchissait il fut attiré par une lueur rouge clignotant, ce voyant signifiait intrusion dans le périmètre de la planète, il était cinq heures du matin heures terriennes et il n'avait vraiment pas les idées à leurs places, lorsqu'il comprit ce qui ce passait il plongea littéralement sur le bouton d'alarme. Il ouvrit le micro et lança un appel qui retentit dans tous ses vaisseaux ainsi que sur les installations terrestres :

- Alerte, ici le commandant Fixman intrusion dans le périmètre planétaire, tout le monde à son poste nous ne savon pas si ce sont des extraterrestre ou d'autre navire de la flotte unifiée, interdiction d'ouvrir le feu tant que je n'en ai pas donner l'ordre, terminé ».

- Bordel, on ne peut pas dormir tranquille dans l'armée, l'appel de Fixman avait réveillé toute la base et Simonov en profitait pour râler une fois de plus.

- Ben à la base, l'armée ce n'est pas fait pour dormir lieutenant, lui dit Hamoud sur un ton sarcastique tout en enfilant les première pièces de son armure.

Simonov lui lança un regard qui aurait suffit à faire fondre une calotte polaire, il était visiblement de mauvaise humeur.

- C'est comme ça que l'on parle à son chef ?

Hamoud se tut.

- Lieutenant.

Un jeune soldat venait d'entrer.

- On signale une entrée non identifiée dans le secteur, peut-être les Zergs ?

- Pff, repris Simonov, les Zergs pas de quoi s'extasier, comment la confédération a-t-elle pu perdre une guerre face à ces lopettes, vraiment
pas de quoi crier comme ça.

- Peut-être que ce sont les autres, les Protoss ? Il parait que ce sont des guerriers invincibles.

- Mon cul, coupa Simonov en enfilant les premiers élément de son armure, sûrement le même type de bestiole.

- C'est pas notre problème de toute façon, si ce sont des extraterrestres, moi je leurs réserve mon calibre 60 s'ils se montrent, lança Xiang avant de sortir sa Meriva sur l'épaule. Simonov sourit, ces hommes avaient le moral au plus haut niveau, et cela ne pouvait pas mieux tomber.

- Commandant.

- Qu'y a-t-il lieutenant ?

Fixman était stressé, il ne savait pas de quelle origine était cette intrusion, en tout cas pas humaine.

- Je ne comprends pas commandant, je ne vois que quatre vaisseaux de petit tonnage sur mon radar, et la veille longue porté me le confirme.

- Quoi ? Seulement quatre vaisseaux ? C'est une plaisanterie !

- Non monsieur, regardez vous-même.

- Pas besoin, je vous crois.

L'officier des communications coupa la conversation.

- Commandant j'ai une transmission venant de l'un des vaisseaux, je vous la passe ?

- Allez y, répondit Fixman tremblant.

- Commandeur Terrien, je suis l'exécuteur Calysto de la force expéditionnaire Protoss, que faites-vous sur ce territoire, revendiqué par les premiers nés ?

Fixman tressaillit, c'était les Protoss.

- Euh... ce territoire était aux mains des Zergs, nous nous en sommes emparés par la force.

- Quels sont vos intentions, humains ?

- Euh... nos intentions euh... elles sont de protéger les colo.

A cet instant Peach entra, en le voyant Fixman jura, cet hommes était tout sauf un diplomate.

- Comment osez-vous nous parlez sur ce ton, cloporte d'extraterrestre, nous sommes venus purifier l'univers de racaille comme vous et votre peuple, vermine. Arrêtez de prendre vos grands air avec nous, vous ne possédez que quatre malheureux vaisseaux et vous souhaitez faire la loi ici, je ne suis pas aussi faible que le commandant de cette escadre, et je vais vous le prouvez sur le champ.

Il en avait fini, il était fier de lui ce discours était digne d'un film Marsien, Peach ne faisait même pas attention aux regards paniqués qui était
fixé sur lui, le Protoss allait sûrement exploser de colère, mais que pouvait-il faire avec ces quatre malheureux vaisseaux, il attendait la réaction du Protoss avec impatience.

- Comme vous voudrez.

Ces mots surprirent Peach. Ils étaient froids, sans colère ni haine, juste un brin de sadisme.

- COMMANDANT, hurla l'officier radar, il se passe quelque chose près des vaisseaux protoss.

- Comment ! Fixman était pétrifié, c'était Peach qui avait répondu.

- Je ne sais pas Monsieur, une sorte de champ de force ou quelque chose comme ça vient d'apparaître et qu... !

- Qu'y a-t-il lieutenant ? Peach était inquiet.

- Impossible...

- Lieutenant que ce passe-t-il ?

- U... une flotte viens de...

- De quoi, lieutenant ?

- Regardez vous-même monsieur. L'officier était paniqué.

- L'image apparu sur l'écran de commande. Une énorme flotte comptant à peu prés 18 bâtiments lourds et plusieurs centaines de légers se tenait là, là ou il y a quelques minutes seuls quatre minuscules vaisseaux se tenaient. A cette vue Peach faillit s'évanouir, il saisit l'interphone et dit doucement.

- Ordre de feu YammatoII sur navire ennemi le plus proche, un seul tir, pour leur faire comprendre que nous ne rigolons pas, ensuite formation de combat classique selon les plans du commandant Fixman.

Après quelques minutes, l'énergie commença à ce concentrer devant le croiseur, jusqu'à atteindre le seuil de tir, un voyant s'alluma sur la
console de commandement, Peach sourit.

- Feu, dit il sèchement.

L'officier artilleur poussa une manette et l'on vit distinctement le rayon d'énergie partir vers le vaisseau Protoss le plus proche.
- Mais...

Peach était encore plus paniqué que Fixman, le coup du yamato n'avait rien fait au bâtiment Protoss au moment de l'impact, il y eu juste une sorte de halo bleu qui éclata près du vaisseaux extraterrestre, rien de bien impressionnant, mais le navire lui-même n'avait aucune égratignure.

- Comment cela ce peut-il ? Peach était terrorisé.

- Officier vous n'avez pas mis à la puissance maximale je vous avais pourtant ordonné de...

- Il SUFFIT ! Fixman venait de se ressaisir. Monsieur Peach, en tant qu'officier politique vous n'avez aucun pouvoir sur le commandement militaire. Cependant je vous remercie d'avoir assuré le commandement pendant ce petit moment de faiblesse.

- Je...

- Vous pouvez disposer. Fixman était en colère d'avoir montré autant de faiblesse devant ses hommes.

- Officier d'artillerie, tous les canons parés à faire feu, bouclier déflecteur à la puissance maximale, nous avons à faire à des ennemis comportant la supériorité numérique, qualitative, technologique et comportant une expérience du combat supérieur à la notre, sans compter qu'ils se battent contre des humains depuis au moins 10 ans. Alors si je dois vous dire une chose, c'est que ce sera une belle victoire.

L'équipage répondit à l'unisson :

- AYE AYE SIR !

- Bien, Lieutenant Esperanza ordonnez le branle-bas niveau 2. Et lancez les escadrilles de chasseurs.

- A vos ordres Commandant, répondit l'officier, puis elle ce tourna vers un boîtier de commande à sa droite et activa un micro.

- A toute la flotte, branle-bas niveau 2, toutes les armes prêtes à ouvrir le feu. A tous les pilotes, lancement des escadrilles de première ligne dans 20 minutes. Exécution !

_______________


- Impressionnant ! Calysto fut en effet très impressionné par les dégâts infligés au Porte Nerfs par les Terrans, normalement il fallait au minimum deux coups de Yamato pour faire éclater le bouclier Psionnique de ces mastodontes. Préparez les Nerfs dans leur rampes de lancement je sens que ce combat sera intéressant, dit l'exécuteur une lueur de contentement dans les yeux.

- Commandant Fixman, de nombreuses vagues de chasseurs avancent vers nous en formation, dois-je ordonner à nos chasseurs de partir à leur rencontre ?

- Oui, mais qu'ils fassent attention.

- A vos ordres !

- On y va les gars, et faites attention à vous, on ne sait pas de quoi ils sont capables les bougres.

Le capitaine Olomidé, officier de la 8ème Air force, était parmis les plus qualifié des officiers de chasseur. Et après les Zergs qui ne l'avait pas déçus, il allait affronter les énigmatiques Protoss.

- Formation en Y, on tient la formation. Contact dans 2 minutes. Faites chauffer vos lasers et armez vos missiles. L'escadrille ennemie se rapprochait dans le moniteur.

- 1 minute.

Maintenant, il pouvait voir les vaisseaux extraterrestres de ces propres yeux comme des dizaines de petits points étincelant filant vers eux.

- 30 secondes.

- CONTACT !

A ces mots, tous les chasseurs quittèrent la formation et se jetèrent sur leurs homologues Protoss qui réagirent en lâchant plusieurs salves de leurs terribles armes de bords. En retour, les Terrans tirèrent leurs missiles et touchèrent plusieurs vaisseaux protoss qui s'en tirèrent sans trop de dégâts.

- Capitaine, ils ont du bon matos, il faudrait qu'on passent en mode furtif on aurait plus de chances.

- Non, attendez mes ordres, il faut d'abord que le piège se referme sur eux.

- A vos ordres !

En effet un croiseur venait de sortir de l'atmosphère de la planète et une fois arrivé à portée de tir, il ouvrit le feu des ces pièces lourdes en
pulvérisant plusieurs vaisseaux Protoss au passage.

- Maintenant !

Tous les Chasseurs Terrans A-17 et A-18 passèrent directement en mode furtif et se mirent à tailler en pièces les vaisseaux Protoss les plus proches, sans voir qu'une deuxième vague s'approchait du combat.

Pendant ce temps le croiseur de classe TITAN l'invincible supervisait la scène tout en appuyant les chasseurs de ces pièces de proximité.

- Capitaine ! Une deuxième vague arrive, et en force, il ont des chasseurs en forme de croissant que nous ne connaissons pas.

- Lancez nos escadrilles de chasseurs et prévenez le commandant.

- A vos ordres.

- Merde je les avais pas vu ceux-là. le combat avait repris de plus belle suite à l'arrivée de la deuxième vague Protoss qui, elle, ne semblait pas gênée par la furtivité des chasseurs Terriens.

- Cap...

- Capitaine, ils nous détectent !

- Je ne sais pas comment ils font, mais si on ne trouve pas une solution on va se faire massacrer. Olomidé ne voyait pas la situation d'un très bonne oeil. En effet, en dehors du mode furtif, les chasseurs Protoss avaient un supériorité évidente sur les furtifs.

- Capitaine, on s'en sortira pas, il nous faut des renforts.

La deuxième vague Protoss qui venait d'arriver sur le champ de bataille était accompagnée d'observateurs, de petits véhicules non armés mais
capables de détecter n'importe quels objets, créatures ou véhicules utilisant un champ de camouflage.

- Lieutenant, ordonnez à l'unité de Valkyries d'aller leurs prêter main forte !

Le commandant de l'invincible qui voyait la situation depuis sa passerelle n'attendit pas les appels de detresse de ces hommes pour prendre cette
initiative.

- A vos ordres, commandant.

Et les valkyries se jetèrent dans le carnage mitraillant les unités Protoss de leurs missiles multiples. Derrière on pouvait voir un Porte-nerfs Protoss s'avançait lentement vers le croiseur Terrans. Celui-ci l'aperçu et au lieu de fuir pour éviter le combat il mit le cap sur le navire
extraterrestre, celui-ci n'ouvrit pas le feu et mis ses boucliers au maximum.

- Ordres à tous les artilleurs de mettre leurs pièces à la puissance maximale, on va se la faire à l'ancienne.

- Bouclier Psionnique à pleine puissance, nous allons encaisser leur première attaque, normalement les humains restent à distance et ouvrent le feu de leurs canons lourds, s'ils font ça nous somme sûrs de détruire leur bâtiment.

Mais le navire Terran n'avait pas l'intention d'utiliser les techniques modernes de combat spatial, le commandant de l'invincible avait décidé
d'appliquer une technique vielle de plus de 1500 ans sur terre, la canonnade. Il allait faire comme dans les batailles antiques des guerres
oubliées où des navire en bois se tiraient dessus à bout portant causant des ravages indescriptibles. Les Protoss ne s'attendront sûrement pas à ce genre de tactiques.

Les navires étaient tout près l'un de l'autre, au lieu d'essayer d'esquiver le porte-nerf garda son cap décidé à montrer que les petits canons Terrans ne les effrayaient pas le moin du monde.

- A tous les artilleurs, préparez-vous à ouvrir le feu, 5 minutes !

- Maudits Terrans, que comptent-t-ils faire ? Le commandant Protoss du navire ne savait plus ce qu'il devait faire. Jamais les Terrans n'avait
utilisé de telles tactiques face à eux, ceux-là semblaient beaucoup plus aguerris.

- FEU !

Les navires étaient à présent à bout portant, les artilleurs humains n'attendirent pas que l'on ne leur ordonne deux fois et ouvrirent le feu
de toutes leurs pièces lourdes, semi-lourdes, moyennes et légères. Dans le croiseur, le bruit devint insupportable. De la fumée se répandit même dans les parties proches du coté bâbord du navire. L'échange, à sens unique vu que le bâtiment Protoss ne répondait pas, devenait de plus en plus violent et certains canons entraient en surchauffe tellement le tir était concentré.

Après plusieurs minutes, les canons se turent. Le Porte-nerf n'avait presque rien, seules deux-trois égratignures sur le flanc. Mais bientôt ont vit le bouclier du vaisseau se désagréger dans l'espace. A cette vue, tout l'équipage du navire Terrien lança un crie de victoire qui retentit jusque
sur la passerelle de commandement.

- Bien ! Lieutenant, passerelle d'abordage 5 et 6 prêtes à se déployer, envoyez les sections d'assaut dès qu'elles seront prêtes !

- Comment ? L'officier était surpris de cet ordre, en effet les passerelles d'abordage ne servaient plus de nos jours, à la base elles servaient pour les combats spatiaux lorsque les armes lasers n'avaient pas encore fait leur apparition.

- Mais monsieur...

- Je sais très bien ce que vous pensez, mais soyez sans crainte, je sais ce que je fais !

- A vos ordres, répondit le soldat, peu rassuré.

Les pilotes n'avaient pas le temps de se chamailler sur des questions futiles de stratégie. Alors que le croiseur Terriens pilonnait à bout
portant le navire Protoss, les chasseurs se faisaient tailler en pièce par les forces ennemies, seules les frégates de proximité Valkyries offraient un semblant de résistance face aux chasseurs aliens.

- En effet, je pense qu'on les a un peu sous-estimé ! Olomidé était en mauvaise posture, son Ombre venait de se faire toucher par un missile
Protoss et tous les systèmes dans le cockpit étaient entrain de virer au rouge. Il essaya vainement de s'éloigner du combat, mais un chasseur Protoss le pris en chasse. Ce véhicule était vraiment bizarre, ses armes ne tiraient pas, elles concentraient un rayon d'énergie entre ses mandibules et désintégraient le vaisseaux ennemis avec une aisance redoutable. Le fait qu'il était impossible d'esquiver l'attaque réduisait la survie du pilote à sa plus simple expression. Le capitaine n'excepta pas à la règle. Son vaisseau, après plusieurs assauts répétés, se désagrégea lentement dans l'espace. Il voulut s'éjecter mais percuta le vaisseau Protoss en le transperçant, la cabine d'éjection fut fissurée et la différence de pression fit exploser le malheureux pilote.

Plus loin, on pouvait distinguer le vaisseau Protoss tomber lentement en direction de la planète, le sort du pilote alien n'était pas plus enviable que celui de l'humain.
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