Fanfiction StarCraft: Ghost

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Le Nouveau cuirassé de l'empire

Par Iric
Les autres histoires de l'auteur

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Le commandant Miller dirige le nouveau cuirassé de l'Empire Terran, une version améliorée du béhémot qui vient de sortir de l'atelier. Equipé de moteurs plus puissants, le nouveau béhémot peut parcourir des distances très grandes plus rapidement grâces aux nouvelles techniques de saut spatial. Equipé aussi d'armes plus puissantes, le béhémot devient un vaisseau de première classe. Malheureusement celui-ci n'est qu'à sa phase finale de son expérimentation. Miller doit justement faire les derniers tests...

« Mon commandant. Le saut spatial vient de se finir.

- Très bien. Nous allons pouvoir rentrer...

- J'ai une mauvaise nouvelle mon commandant.

- Allez-y.

- Le saut spatial s'est fini entraînant un échec critique dans tous nos systèmes de bord. Et le pire, c'est qu'apparemment celui-ci s'est fini plus tôt que prévu. De plus il est HS.

- Donc nous ne sommes pas arrivés. Bon réparez-moi ça en vitesse qu'on puisse rentrer au bercail. »

2 heures plus tard...

« Commandant, nous venons tout juste de finir de réparer les systèmes principaux du vaisseau ainsi que le saut spatial comme vous nous l'avez ordonné.

- Bien. Nous pouvons donc partir.

- (Pilote) Enclenchement des moteurs principaux ! »

Le bruit qu'émettait le cuirassé au démarrage était inimaginable, heureusement il devenait silencieux par la suite.

- Enclenchez le saut spatial.

- Enclenchement !

- Nous arriverons dans combien de temps ?

- D'ici 3 heures mon commandant.

- Parfait. »

Pour faire passer le temps, le commandant Miller s'entraînait au module de combat virtuel équipé sur pratiquement tous les cuirassés de l'Empire. Pendant ce temps, l'équipage s'occupait à la salle de repos avec des jeux de carte.

Son subalterne, l'officier Shaard, était présent dans la salle de repos.

« Je parie 200$ cette fois ci !

- C'n'est pas la peine, je vais encore te battre mais si tu mets en jeu de l'argent, je ne peux pas refuser. »

Shaard émit un grand sourire. Il était doué aux cartes. Rares sont ceux qui avaient réussi à le battre. Il avait une sorte de don pour ce jeu, il savait quelle carte jouer au moment propice. Il se demandait parfois s'il ne lisait pas dans l'esprit de son adversaire, mais à chaque fois il repoussait cette théorie. Et alors qu'ils allaient commencer....

« Alerte Rouge, Alerte Rouge. Ceci n'est pas un entraînement....

- Et merde.... »

Le commandant Miller venait tout juste de sortir de l'appareil d'entraînement lorsque l'alarme retentit. Arrivé dans le couloir accédant au centre de commandement, il s'informa directement sur la situation avec un des officiers s'occupant du voyage spatial.

« Que se passe-t-il

- Le moteur qui engendre le saut spatial subit une surchauffe, impossible de l'arrêter mon commandant.

- Bien il va falloir abandonnée le vaisseau. Commen... » Entrant dans la salle, Miller regarda à travers la vitre et remarqua qu'il était toujours en hyperespace.

« Je croyais que le moteur subissait une surchauffe ! Comment ce vaisseau peut-il continuer d'être en hyperespace ?!

- Je ne sais pas mon commandant, normalement le saut spatial aurait du s'arrêter. J'allais vous l'annoncer.

- Bon sang, on ne peut même plus quitter ce vaisseau ! Et quand va-t-il exploser ?

- D'ici quelques minutes. »

Tous les membres de l'équipage avaient mis leur tenue de combat, espérant survivre...

« Mon commandant, une nouvelle fenêtre de saut spatial est entrain de s'ouvrir.

- C'est une blague.

- Non mon commandant.

- Mais il est impossible d'ouvrir un saut spatial pendant un saut spatial ! Vous vous foutez vraiment de moi ! »

Tout d'un coup, le temps s'écoula lentement, très lentement, puis le vaisseau parti dans le nouveau saut. Le choc fut tellement violent que tous les membres à bord furent projetés vers les murs arrières du cuirassé.

Un peu secoué, le commandant Miller ouvrit ses yeux. Ils avaient par je ne sais quel miracle sorti du saut vivants. Personne n'avait la moindre égratignure. Mais alors qu'il allait demander à ses techniciens de voir s'il n'y avait pas de dégâts sur l'appareil, une autre phrase sortit de sa bouche :

« Armez les canons ! Nous sommes attaqués ! »
Miller n'en revenait pas, toute une flotte de Zergs venait sur eux. Sur le coup, il ne pensait à plus rien. Désemparé, il s'était jeté sur son siège en cuir noir un peu trop grand pour lui. Il resta ainsi planté pendant une trentaine secondes lorsque son siège vibra subitement.

« Mon commandant ! Alors, que faisons-nous ? Tous les hommes sont prêts à faire feu ! On attend plus que vos ordres ! »

Miller qui avait décroché une minute plus tôt était subitement revenu à la raison sur le mot « ordre ».

« Armez les canons et faites feu à volonté ! »

Les soldats présents sur les différentes plateformes de tirs n'attendaient que cet ordre pour pouvoir enfin tirer à leur plus grande joie.

« Commandant, les zergs sont trop nombreux et le vaisseau n'a pas été préparé au combat, nous sommes en manque de munitions ! Il faut abandonner la bataille.

- Il faut se battre jusqu'à la fin. J'enclencherai au dernier moment l'autodestruction du vaisseau.

- Mon commandant, vous êtes sûr ?

- A moins que vous me trouviez une sortie, je préfère prendre cette précaution.

- Bien commandant. »

La bataille faisait rage à une telle intensité que Miller se demandait si sa resocialisation n'allait pas lâcher, mais elle tenait. Les Zergs venaient de tous les côtés à présent et il y en avait tellement, mais ce qui surprenait le commandant c'est que le cuirassé était vraiment très puissant et les Zergs se faisaient désintégrer en moins de deux. Bien qu'il soit désormais d'une taille environnant les 2,5 kilomètres de long, d'un kilomètre de hauteur et enfin un kilomètre de largeur, énorme pour un vaisseau de ce type, il n'en était pas pour le moins rapide. Equipé de douze moteurs au Naquada et pouvant parcourir une année lumière en treize heures. Son blindage est à la base le même que celui des béhémots d'origine (de l'acier lourd) mais avec en plus des fibres végétaux, une nouvelle technologie permettant la restauration partielle des endroits endommagés. Bénéficiant aussi d'un blindage magnétique pouvant interférer les ordres des Zergs les rendant inefficaces (c'est-à-dire que les Zergs à l'intérieur du vaisseau ne pourront pas bénéficier des ordres venant de l'extérieur les rendants autonomes et plus facile à tuer). Les armes quant à elles avaient été renforcées aussi d'un blindage aux fibres végétaux mais avaient aussi améliorées. Les tirs de protons avaient été fusionnés avec une substance pouvant rendre les zergs aussi mous que des limaces, en théorie. Mais même avec un vaisseau aussi puissant, rien ne pouvait les arrêter, ils étaient trop nombreux.

« Commandant, le secteur 4 au niveau -2 est dépressurisé.

- Envoyez immédiatement une troupe là-bas. »

Arrivé sur place...

« 1A/KLISKOV : Rien à signaler mon commandant.

2A/TINE : Rien à signaler non plus.

MC/HURT : Je commence les réparations.

LC/SIRS : Surveillez bien là zone, il peut en débarquer.

3A/JIM : On devrait se faire cuir les quelques zergs présents pour voir le goût qu'ils ont.

LC/SIRS : Jim arrête de plaisanter.

2A/TINE : Quelque chose vient de bouger par ici !

3A/JIM : Il n'y a rien qui bouge, arrêtez de dramatiser. Je disais ça pour rigoler.

1A/KLISKOV : J'ai vu un truc ! Ca à l'air énorme ! Vite Hurt rebouche se putain de trou en vitesse !

2A/TINE : Merde ! Lieutenant ! Les zergs débarquent de partout ! Je n'arrive pas à tous les retenir !

1A/KLISKOV : Dans mon secteur aussi !

2A/TINE : Argh...

LC/SIRS : Tine tu me reçois ? TINE !!! Merde, on vient de perdre Tine.

1A/KLISKOV : Vous allez tous crever saloperies de Zergs !! Grillez en enfer !!

LC/SIRS : Hurt tu te grouilles un peu !

MC/HURT : [Lost Signal]

LC/SIRS : Hurt? Je vais voir ce qu'il fait.

3A/JIM : Lieutenant, je crois que je suis encerclé !

LC/SIRS : Tiens bon ! Je viens te prendre en passant !

CM/MILLER : Repliez vous dans le secteur 3 ! On va boucler le 4 ! Les caméras m'indiquent une trentaine de zergs !

LC/SIRS : Commandant, Kliskov est mort. J'ai rejoins Jim mais Hurt ne répond plus.

CM/MILLER : Laissez-le ! Il est trop loin.

LC/SIRS : Mais commandant ?

CM/MILLER : C'est un ordre !

Sirs et Jim couraient à toute vitesse vers le secteur 3, ils sentaient aussi que les zergs n'étaient pas loin derrière eux.

LC/SIRS : C'est bon nous y sommes. Les Zergs sont derrières nous ! Bouclez le secteur 4 vite !

CM/MILLER : La porte est bloquée vous devez la fermer manuellement !

LC/SIRS : Reçu ! Jim ferme là, j'te couvre !

3A/JIM : Ok.

LC/SIRS : Grouille putain, ils sont trop nombreux !

3A/JIM : Encore un petit moment et....voilà.

LC/SIRS : Bien joué, juste au bon moment et en prime t'en as coupé un en fermant la porte.

CM/MILLER : Bon boulot ! Vous pouvez revenir.

LC/SIRS : Jim derrière toi !

Sirs faisait feu sur un zergling. Malheureusement, celui-ci avait atteint Jim et lui avait transpercé le coeur.

LC/SIRS : Mon commandant, je suis désolé mais Jim est mort. Un zerg était resté ici embusqué, je l'ai liquidé.

CM/MILLER : Bien. Vérifiez qu'il n'y en a plus. Le secteur 4 va être projeté dans l'espace.

LC/SIRS : A vos ordres ! »

Sirs devait d'abord s'assurer qu'il n'y avait plus aucun Zergs présent dans le vaisseau. Pour cela, il contacta l'officier Shaard et sa troupe pour se rendre dans le secteur 3, niveau -2.

« LC/SIRS : Shaard, ici Sirs. J'ai besoin de vous et votre troupe pour m'assurer qu'il n'y a plus de zergs dans le secteur 3, niveau -2.
OF/SHAARD : Bien on arrive ! »

Au même moment dans la salle de commandement.

« Les Zergs sont entrain de passer à travers nos tirs ! Plusieurs canons sont déjà hors service faute de munitions.

- Comment les Zergs peuvent ils être aussi forts alors que notre blindage magnétique devrait les rendre impuissant.

- Le blindage magnétique est HS depuis la traversée dans les deux hyperespaces. Cette traversée l'a rendu inefficace. J'avais oublié de vous le préciser.

- Et merde !

- Commandant, le radar vient de repérer une planète.

- A partir d'elle, pouvez vous nous dire où nous sommes.

- Oui commandant. Je lance la phase de Scan...

Phase de scan finie à 100%.

- Cette planète appartient à l'Empire mon Commandant, C'est ZS-788. Elle est située dans la galaxie Zebrus.

- Vous voulez dire que l'on a parcouru 1900 années-lumières ! Mais c'est impossible. Il aurait fallu plusieurs semaines pour y parvenir.

Miller était entrain de réfléchir. Il n'y en revenait pas mais il devait réagir.

- Cette zone va passer sous l'emprise des Zergs si nous ne faisons rien.

- Commandant ! Les moteurs principales refonctionnent.

- Et l'hyperespace ?

- Aussi !

- A partir de là, nous devrions être capable de nous rendre au QG Terran le plus proche. Programmez les données, nous allons utiliser l'hyperespace.

LC/SIRS : Mon commandant. Nous avons fouillé tout le secteur 3 mais aucune trace de zergs.

CM/MILLER : Retournez à vos postes, nous allons bientôt entrez en hyperespace.

- Ouverture de la fenêtre ! Une erreur est survenue ! Impossible d'utiliser le saut spatial sur cent soixante années-lumières.

- Nous sommes fichus. »

Le lieutenant Sirs venait de faire son apparition dans la pièce.

« Que se passe-t-il ?

- Impossible d'utiliser l'hyperespace.

- Nous pourrions nous rendre sur ZS-788, il y a un bunker là-bas, j'avais fait ma formation là-bas avant qu'il abandonne cette planète.

- Il est possible d'utiliser le saut spatial sur une distance plus courte mon commandant.

- Faites-le !

- Ouverture de la fenêtre ! Nous y serons dans dix minutes. »

Pendant ce temps, Shaard était en salle de repos. Il s'était séparé de son armure pour se reposer un peu sur le lit à peine assez grand pour pouvoir étendre son corps. C'était un bel homme : il avait les yeux marron sombre qu'il avait hérité d'après ce qu'avait dis son père de sa mère mais il ne l'avais jamais vu car elle avait disparu dans son enfance (d'après son père), une coiffure rasée due à son métier de marines mais il laissait apparaître sur son crâne le mot « winner » et on pouvait apercevoir une cicatrice sur le long de sa tempe gauche qui avait provoquer par un tir de magnum lorsqu'il était plus jeune, il s'était couché juste au bon moment et la balle ne l'avait qu'éraflé. Il avait aussi bénéficié d'une musculature intensive bien qu'inutile d'après ses supérieurs vu que son armure ne pesait plus un gramme lorsqu'il la portait, mais pensait-il, toujours utile. Il mesurait un mètre quatre-vingt-un bien que ses chaussures lui rajoutaient quatre centimètres. La plupart du temps il portait des jeans et des t-shirt de l'armée qu'il adorait mettre, il n'était pas très intéressé par le shopping.

Il était terriblement fatigué pour une raison inconnue, tout ce qu'il savait, c'était que cette fatigue est apparue quand il avait touché le zerg mort à la porte qui délimite le secteur 3 et 4, puis il s'endormi brutalement.

Shaard était entrain de rêver, d'abord de choses banales, se voyant avec une jolie fille, celle qu'il avait rencontré lors de son arrivait chez les marines ou encore avec son père décédé, tué par des zerglings. Tout d'un coup, tout se mélangea et il fit un nouveau rêve. Il avait l'impression que c'était vraiment réel. Il était dans une salle de commandement, pas celle du béhémot, une autre. Autour de lui était présent le commandant Miller ainsi que le Lieutenant Sirs et plusieurs hommes inconnus mais hauts gradés. Lui n'était qu'une sorte d'observateur. C'est alors que les personnes dans cette pièce se mirent à parler.

« A voilà les vaisseaux de l'Empire.

- Nous sommes sauvés. D'après nos renseignements, les zergs arriveront dans trente minutes, d'ici là nous serons très loin !

- Des vaisseaux de transports vont atterrir pour nous emmener à bord des cuirassés.

- Lieutenant Sirs, envoyez tous les hommes accueillir ces vaisseaux mais escortez d'abord les civils de la base.

- Bien compris commandant ! »

Sirs avait emmener tous les civils sur le point d'évacuation Les vaisseaux était entrain d'atterrir mais bizarrements, l'un d'entre eux avait fait un atterrissage forcé endommageant les trains arrière et avant. Alors que les civils allaient monter dans les différents vaisseaux de transports, les différentes portes des droopships ne s'ouvrir pas immédiatement. Une s'ouvrit enfin. Hurt sorti du vaisseau, il était vivant. Sirs s'approcha de lui.

« Hurt tu es vivant ! Tu as réussi à t'en sortir. Tu ne peux pas savoir comme...je suis... heureux... ? Oh non.»

Hurt avait un drôle de visage et Sirs savait de quoi il s'agissait mais il n'eut pas le temps de dire quoique ce soit car subitement Hurt explosa détruisant sur son passage le droopship, Sirs et les civils proches, au moins une vingtaine. Les zergs descendaient en nombres, composaient aussi de marines infectés. La base fut en quelques minutes infectées par les zergs. Shaard n'était pas là bizarrement. Il ne se voyait pas dans son rêve, il avait maintenant la vue sur le centre de commandement.

« Que se passe-t-il... » Miller était complètement terrifié.

« Nous sommes perdus »

C'est alors que la porte de la salle de commandement s'ouvrit. Une dizaine de zerglings entrèrent dans la salle en tuant tout sur son passage ainsi que le commandant Miller....

Le rêve de Shaard était entrain de se brouiller puis il se réveilla en sursaut plein de sueur.

Puis il entendit une voix.

« Nous arriveront sur ZS-788 dans une minute, préparez vos tenues de combats. »
Que se passait-il ?

C'est la première question qui me venais tête, en plus de savoir s'il s'agissait ou non d'une prémonition.

« Shaard ! Ça va ? Je t'ai entendu crier ! Mais tu es plein de sueurs, t'es sûr que ça va ?

- Ça va Rick, fais pas attention à moi, c'était juste un...heu cauchemar »

Je ne voulais pas lui dire ce que j'avais vu. N'importe qui me prendrait pour un fou. Et puis ce n'était qu'un rêve, pas comme les autres, mais ce ne pouvait être qu'un rêve !

« Bah, si tu le dis... »

Même si je le connaissais depuis mes dix ans, je ne me suis jamais confessé à lui. Je l'ai connu sur ma planète d'origine, Tetranine. Mes parents étaient fermiers et quand j'ai perdu mon père, ces parents m'avaient recueilli, car ma mère avait disparu deux mois avant notre évacuation, sans que je ne me rende compte de rien,

Je n'avais pas vraiment le choix, la planète venait d'être infestée par les zergs et le dernier vaisseau partait à l'instant même où je suis monté. La dernière vue que j'ai eu était celle de mon père s'interposant entre moi et un zergling. Il a succombé à cette immonde bestiole.
Je garderais toujours ce visage en mémoire ainsi que l'idée que mon père était un héro. Aucun homme ne donnerait sa vie pour sauver celle d'un autre.

Aujourd'hui Rick à les cheveux blonds et une petite barbichette sur le menton. Il mesure un mètre quatre-vingt deux et est spécialisé dans la discrétion et la télécommunication.

« Rick, tu te souviens la fois où nous nous sommes échappés de notre planète d'enfance ?

- Oh oui, comment oublier ce moment là. Pourquoi ? Tu as fait un cauchemar dessus ?

- Heu, oui. Et je me posais la question de ce qui était arrivé à ma mère quand elle a disparu et je voulais savoir si tu savais quelque chose.

- Sylvia, c'est ça ?

J'acquiesçai de la tête

- Heu....

- Non c'était idiot, bien sûr, tu ne sais rien, laisse tomber.

- En fait, pour ne rien te cacher, je sais ce qu'il c'est passé, pas exactement mais j'en connais une parti et j'avais complètement oublié de t'en parler.

- Quoi ?! »

A ce moment, j'étais rempli d'un espoir invraisemblable, j'allais connaître ce qui était arrivé à ma mère mais le fait qu'il me le cache si longtemps me rendait fou de rage.

« Dépêche toi, je perds patience !

- Ta mère n'a pas était enlevée par n'importe qui.

- Par qui alors ?

- En fait, elle n'a jamais était enlevée.

- Que...Quoi ?

- Je suis désolé de te l'apprendre que maintenant. Mais avec toutes ces péripéties, j'en ai oublié le plus important.

- Dépêche !

- Je suis sûr que tu as déjà eu des soupçons sur la nature des travaux de ta mère. Elle n'était pas ordinaire et à vrai dire ça ma surpris quand je l'ai appris mais les réactions de ta mère, qui me paraissaient suspectes, sont justifiées, ta mère n'était tout simplement qu'une...

_______________


Quelques instants auparavant....

Miller était dans la salle de contrôle, sur son siège en métal avec coussin en cuir. Il regardait par ici et là la beauté du voyage en hyperespace. Le bleu allait si bien avec tout et ces traits noirs qui fluctuaient l'espace, dans lequel ils se trouvaient, rendaient le voyage magique, jusqu'à ce que Shaard gâche tout, comme à son habitude.

« Monsieur.

- Oui ? Que ce passe t-il ?

- Le canal de l'officier Shaard est ouvert depuis un petit moment et il se trouve qu'il parle...

- Et alors. Ce n'est pas fait pour ? »

Miller lâcha un petit rire sec, question bête.

« Branchez voir son canal à la salle de contrôle, qu'on rigole un peu.

- À vos ordres ! »

Noooon ! Des zergs par milliers..... Une embuscade..... Miller est mort !....

« Mais il raconte quoi cet abruti ! Ce n'est pas possible d'être un emmerdeur pareil ! Il va m'entendre ! »

_______________


- Non ! Ce n'est pas possible ! Je ne te crois pas ! Tu dis n'importe quoi, je l'aurais su ! Mon père me l'aurait dis !

- Non, ta mère le lui avait interdit. Te révéler la vérité t'aurait bouleversé.

- Mais pas du tout, je me serais juste suicidé...

- Tu vois tu le supportes mal.

- Tu sais, le fait de savoir que je n'allais jamais pouvoir revoir ma mère si elle me l'avait dit m'aurait sûrement traumatisé. Mais comment tu le sais toi ? Hein ?!

- Mes parents, avant de décéder, m'ont adressé une lettre ! Ça te va !

- Je... je suis désolé. Je n'aurais pas du, pardon. »

Après cette discussion pleine de rebondissement, le lieutenant Sirs fit son apparition dans la chambre.

« Mais vous allez arrêter de crier si fort ! En plus, Shaard t'on interphone est resté allumé.

- Oh non, c'est pas vrai. »

Je me dépêchai de l'éteindre. Puis, le lieutenant Sirs sur une voix plus douce

« Qu'est ce que t'as, t'es tout pâle ?!

- Il vient de m'annoncer que ma mère n'est pas morte ! C'est une Ghost ! »

Toutes questions qui me traversèrent l'esprit depuis toutes ces d'années avaient enfin une réponse, tant sur mon comportement que sur les raisons de la disparitions de ma mère. Par contre je n'avais pas encore réalisé que tout l'équipage avait entendu notre discussion. D'ailleurs, les ennuis ne tardèrent pas à faire parler d'eux.

« - On est en orbite autour de ZS-788, préparez-vous. »

Shaard ! Venez au poste de contrôle immédiatement !

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Je me dépêchais aussi vite que possible de me rendre à la rencontre, peut-être fatidique, avec le commandant Miller. En chemin, certains de mes coéquipiers me regardaient d'un air beat. La voix de mon cher commandant me parvenait déjà dans le couloir. Ce vieux bougre me cassé assez les pieds d'habitude mais là....

« Shaard ! Pourquoi avez-vous crié que j'étais mort ! Je veux des explications. Et vous, bande de dégénérée au boulot ! »

Je me suis posé une question, deux en fait, même trois. Est-ce que je devais dire ce que j'avais vu dans mon rêve ce qui pourrait conclure à un renvoi immédiat ou à une resocialisation, car je n'en avais pas eu m'étant engagé de mon plein grès, dû à une certaine folie mais si je ne disais rien, je me ferais sûrement renvoyer aussi. Mais si mon rêve me montrer l'avenir tel qu'il serait devenu si je ne disais rien ? Et si je n'étais pas là dans ce soit disant futur, serait-ce parce que j'ai raconté mon rêve ? Si ma mère est une Ghost, au moins, mes questions sur certains points sont désormais plus claires comme mes visions, c'est une particularité au Ghost qui leurs sont régulés par des transmetteurs implantés dans le crâne.

Je dus me résoudre à une seule solution. Il fallait que je raconte ce que j'avais vu. Mais d'ailleurs, pourquoi ne nous sommes pas parti avec le béhémot dans mon rêve, ce serait allez plus vite ? Avant que je ne puisse avertir le commandant que l'on allait attaquer notre vaisseau, un rapport alarmant du technicien de surveillance ce fit entendre.

« Commandant ! Nous sommes attaqués ! Sept missiles de croisières provenant de la planète arrivent droit sur les réacteurs arrières !

- Alerte Rouge, activez le bouclier et branchez moi sur l'interphone du vaisseau, que tous le monde m'entendent et cherchez à établir une connection avec la planète, il faut décliner notre identité.

- Le bouclier est HS...

- Et ben alors, réparez le moi bande d'abruti ! Je ne vais pas le faire moi-même ! Mais quel équipe de bouffon, je dois être maudit ! »

Nous sommes attaqués. Ceci n'est pas un entraînement, nous sommes attaqués ! Préparez vous au choc !

Quelques secondes plus tard, nous fûmes touchés. La secousse fut si intense que si un morceau du vaisseau avait été pulvérisé, cela ne m'aurait pas étonné. Mais pourquoi viser les moteurs et pas le vaisseau en général. Nous allons juste tomber sur la planète, c'est idiot.
Mais s'ils voulaient s'approprier le vaisseau, ce serait la meilleure méthode. Il s'agit sûrement de pirates ou quelque chose dans le genre !

« Commandant, je pense que les habitants de cette planète ne veulent pas nous détruire. Ils veulent notre vaisseau et je pense aussi qu'il s'agit des pirates de l'espace.

- Fermez les voler de blindage de la salle de contrôle. Votre théorie est absurde, nous allons nous écraser. Ils ne pourront rien récupérer de cette futur carcasse...»

Le commandant venait de réaliser que nous allions tous nous écraser mais qu'il n'y avait aucune chance pour que nous nous en sortions vivant.

« Impact dans vingt secondes.....quinze.......dix.......cinq, quatre, trois, deux, un, zéro....

Pendant un instant, tout le monde attendait quelque chose, un « boum », un « picht », n'importe quoi.

- Hum...On est mort ? Parce que si c'est le cas, ce n'est vraiment pas douloureux. Je m'imaginais la mort différemment...

- Vous êtes pathétique Shaard. Apparemment, on n'a pas touché le sol.

- J'avais raison, ils ont du utiliser un filet magnétique pour interrompre la chute du B.N.G*

- Vous m'énervez Shaard.

- Vous avez une autre explication vous !

- Ne soyez pas insolent ! Je suis encore votre supérieur pour l'instant !

- Ben pas pour très longtemps encore.

- Quoi, encore des menaces ! Je vous mets aux arrêts ! C'est clair là ! Quand nous rentrerons, vous serez convoqué au tribunal militaire des marines de l'Empire !

- Si nous rentrons ! »

J'avais tout gagné. Je n'ai plus le droit d'exercer et en plus je n'ai rien pu dire sur ce qui allait ce passer. D'ailleurs, cela n'avait aucune importance.

« OUVREZ LES VOLETS !

- Comme l'avait dit Shaard, nous sommes suspendu dans le vide mon Commandant. Nous nous posons tout doucement. Impact dans cinq secondes................Impact. »

A tous les marines ! Débarquez immédiatement et sécurisez la zone !

- Ouvrez les portes, bon sang !

- J'avais anticipé votre ordre et elles ne s'ouvrent pas.

- Fallait s'en douter, s'ils peuvent faire descendre notre vaisseau ainsi avec une sorte de filet magnétique, ils peuvent aussi bloquer les sorties. »

Le commandant avait ses yeux rivés sur moi, des plus noirs....

« Mon Commandant, les canaux sont saturés, nous ne pouvons passer aucune transmission vers l'extérieur.
- Passez moi en mode interphone. »

Il nous est impossible d'ouvrir les portes alors regagnez vos postes et libérez les canaux de communications !

Ainsi fait, tous les canaux se libérèrent sauf un, je crus d'abord que c'était le mien, celui de ma chambre, mais non, c'était un canal provenant de l'extérieur.

« Commandant un canal provenant de l'extérieur essaie de nous envoyer un message.

- Bon, ouvrez le, nous allons nous expliquer ! »

_______________


On me réveillait à coup de baffe. Lorsque j'ouvris les yeux, le visage de James m'apparu, un membre de mon équipe. Il me fit d'abord peur. James avait les cheveux noirs, mesurait un mètre quatre-vingt sept, pour un poids de quatre-vingt dix kilos, la majorité du muscle, et sa spécialité, c'était les explosifs, « Avec lui, ça décoiffe ! ».

« Heu Shaard ? Ça va ?

- Pas vraiment, j'ai mal à la tête. On est où ?

- Ben, j'sais pas vraiment, on dirait une sorte de désert.

- A les pirates, ils nous ont bien eu ! Maintenant on est je ne sais où, et plus de vaisseau ! »

C'était la voix du commandant qui me résonnait à travers la tête, pourtant il se tenait à au moins quinze mètres de moi.

« Commandant, des vaisseaux de transports arrivent ! »

En effet, plusieurs dizaines de vaisseaux venaient jusqu'à nous. Tous se posèrent en rejetant le sable situé sous eux un peu partout, en particulier sur nous. Soudain, la porte du cuirassé le plus proche s'ouvrit. Un homme descendit protégé par quatre gardes.

« Je me présente, capitaine Fenth. Je suis le dirigeant de l'ancien centre d'entraînement de cette planète.

- Commandant Miller. Je dirigeais un vaisseau de l'Empire que l'on nous a dérobé.

- Ces fichus pirates ne renonceront à rien pour nous mener la vie dur ! C'est à cause d'eux que le centre a fermé ! Bon montez dans nos vaisseaux, nous allons vous mener à notre base.

- Capitaine, je me présente, je suis l'officier Shaard, savez vous où est situé la base de ces pirates ?

- Oui, elle est située au Nord-est de notre position, mais nous n'av....

- Tu veux faire quoi Shaard ? chuchota Rick.

- Tu verras en chemin lui répondit Shaard.

- Merci. Rick, James, Paul et Nic. Suivez moi ! J'étais décidé à récupérer notre Béhémot et à fuir d'ici le plus vite possible pour ne pas subir mon rêve en grandeur nature.

- Vous allez où comme sa Shaard !

- Je vais chercher notre vaisseau ! Avez-vous des vautours dans vos transporteurs ?

- Oui, ils nous sont plutôt utile ici, vous pouvez les emprunter.

- Shaard ! Je vous interdis de partir ! C'est un ordre !

- Vous m'avez mis aux arrêts, je ne suis plus obligé de suivre vos ordres, vous avez sans doute oublié. Et puis j'ai pas envie de crever sur cette planète. Bon, on y va les gars.

- Vous autres, si vous le suivaient, vous serez mis aux arrêts !

- Okay.

- Moi en particulier, ça ne me dérange pas, enfin une excuse pour quitter l'armée, rajouta Nic. »

Étant tous volontaires, la resocialisation n'affectait aucun membre de mon groupe
Arrivé aux vautours, mon équipe monta les engins et avant de partir, je donnais un avertissement à Miller.

« En fait, quand vous verrez les vaisseaux de l'Empire arrivé, ne vous fiez pas au apparence. »

Et sur ce nous partîmes tous.

« Mais qu'est ce qu'il raconte ?!

- Ça ressemble à un avertissement, mon commandant.

- Vous me prenez vraiment pour un con. Allez on monte tous dans les vaisseaux de transports. »

_______________


Quelques heures plus tard, alors que l'équipage arriva au bunker, Shaard volait avec son équipe sur ces motos volantes...

« Shaard, je crois qu'on aurait pas du partir. On est pommé et si ça se trouve, le vieux nous a raconté des salades.

- Oui je sais, moi aussi je commence à douter mais on ne pouvait pas rester avec eux.

- Pourquoi ça ? Même si tu t'es fait virer, enfin je veux dire que même si désormais le commandant est prêt à t'étriper, on lui aurait collé une rafale de notre fusil gauss dans la tête et voilà tout...

- Haha, très drôle Rick, mais ça m'étonnerait qu'on serait encore en vie après ce coup là.

- En fait, qu'est ce que tu avais quand je suis venu dans ta chambre ? Tu étais couvert de sueurs.

- Rien.

- Maintenant qu'on ta suivi, on veut s'avoir ! répliqua Rick

- C'est vrai, on n'est pas venu pour faire te faire plaisir ! cria James

- C'est bon, ok. Depuis qui je suis petit, j'ai toujours su que quelque chose en moi me rendait différent de vous, quand Rick m'a annoncé que ma mère était une Ghost (James et Nic laissèrent échapper une sorte de cri d'admiration en réécoutant passionnément ce que Shaard et Rick avait déjà dit dans leur chambre) cela justifiait mon hypothèse. D'ici la fin de la journée, des vaisseaux Terran vont arriver...

- Ben bonne nouvelle ! Pourquoi sommes nous partis alors ? demanda Paul

- Si tu ne m'avais pas interrompu, tu l'aurais su ! Donc, comme je le disais, des vaisseaux Terran devraient arriver d'ici la fin de la journée, Malheureusement (j'élevai la voix pour ne pas me faire couper) ils sont rempli de zergs et le seul moyen de nous défendre c'est de retrouver notre vaisseau, le B.N.G.

Personne ne répliqua, pas un bruit, pas un murmure jusqu'au moment où :

- Shaard ! Nos radars détectent enfin quelque chose !

- Quel direction ?!

- Heu, à l'est d'ici, à environ sept kilomètres, y'a une sorte d'entrepôt, apparemment désinfecté, en plus elle appartenait au colon de cette planète.

- Allez, on passe la seconde !

_______________


Pendant ce temps à l'ancien centre d'entraînement...

- Le message a été envoyé commandant, on a plus qu'à attendre leur réponse.

- Bien, je ne sais pas ce qu'a voulu dire ce piètre officier, mais maintenant je suis inquiet. Nous aurons la réponse d'ici combien de temps ?

- Environ une heure maximum, répondit l'officier des communications.

- Mince il est où ce lèche-botte ? A le voilà. Je voudrais que vous vous renseigniez pour savoir si les véhicules qu'a utilisé l'équipe de Shaard, ont une puce électronique. Je veux absolument les retrouver !

- Bien mon commandant. »

_______________


Shaard et son équipe arrivèrent à l'entrée de l'hangar désinfecté...

« Bon nous y voilà.

- Ouais, ouais..... On rentre par où ?

- Par la porte d'entrée parbleu !

- Heu, hum.... Elle est fermée et à moins d.... »

Soudain, la porte d'entrée explosa en miette, laissant la vue sur un hangar complètement vide, dépourvu de meubles, et de tout autres choses.... Seulement la fumée de l'explosion était encore perceptible.

« Et voilà, c'est-ou-vert !

- Pour un arrivé discret, c'est discret ! répliqua Rick mécontent. Tu aurais pu utiliser autre chose que le lance-grenade du vautour...

- C'est ouvert, arrête de râler, répondit James, lassé des railleries de Rick. »

L'équipe de Shaard entra donc dans l'hangar, visiblement désinfecté depuis un siècle.

« Nic, tu passes en premier, tu brûles toutes ces merdes de toiles d'araignée.

- Ça marche. »

Nic était un de ces flambeurs qui brûle tout, partout, un vrai pyromane. Il était moins grand que la majorité d'entre nous, il ne mesurait qu'un mètre soixante-dix sept et pesait soixante quinze kilogrammes, il en fallait du muscle pour manier ces armes Les cheveux teints en rouge, il faisait fureur lors des soirées.

« Paul, tu le suis et tu le couvres. John, vas avec eux.

- Ok ! Paul et James répondirent en coeur avec la plus grande joie qui puisse exister. »

Paul est entré dans les marines pour une raison bien étrange. Il semblerait qu'il est rejoint de plein grès les marines, ce qui était très rares. Il mesurait un mètre quatre-vingt et pesait soixante dix kilogrammes. Paul avait les cheveux bruns courts, très courts, on pourrait même dire à ras.

« Rick et moi formons le second groupe. »

Nous entrâmes donc dans le hangar pour ne justement rien trouver...

L'hangar était immense en hauteur comme en largeur. Des murs, composaient de pierres anciennes comme on l'utilisait sur l'ancienne Terre, montrait à quel point le bâtiment était ancien. Sûrement une des premières colonies crée par les rescapés de la Terre.

C'est tout ce qu'il y avait dans ce hangar, des murs...

GRP- Nic : Ya rien ici, ça commence à me les chauffer.

GRP- James : Chauffe pas trop non plus, tu risques de tous nous faire sauter, hé hé hé...

GRP- Shaard : Sérieux les mecs, n'oubliez pas qu'on est à la recherche de n'importe quel indices qui nous permettra de retrouver le vaisseau.

GRP- James : Quand tu l'auras retrouver, tu en feras quoi ?

GRP- Rick : C'est vrai ça, t'en prendra le contrôle ?

GRP- Paul : Tu inviteras des Strip-teaseuse ?

GRP : PAUL !

GRP- Paul : C'était juste pour rigoler.

GRP- Rick : Ouais ben t'es pathétique.

GRP- Paul : Et toi t'es un emmerdeur !

Une soudaine vibration ébranla le sol.

GRP- Shaard : On se rassemble dans la salle de commande vite !

« C'était quoi ?

- Je ne sais pas, mais j'espère que ce n'est pas déjà les Zergs. »

Une vibration encore plus forte fit tomber Nic au sol.

« Merde, aidez moi à me relever !

- Voilà, dit James en relevant Nic.

- Merci. »

Soudain le sol du hangar s'ouvrit pour laisser paraître le B.N.G, qui monté doucement.

« Le voilà, planquez vous ! »

Shaard regardait son écho radar qui lui montré une vingtaine de personnes à bord. Mais le pire était que le vaisseau démarrait les moteurs. Il fallait à tous pris monter dans ce cuirassé !

« Il va décoller, on fait quoi ?

- On court et on monte dedans.

- T'es fou !

- Maintenant ! »

Toute l'équipe se mit à courir en direction du vaisseau, la porte arrière était entrain de se refermer et s'ils loupaient cette chance de monter, ils n'auraient sûrement plus la chance de le récupérer et ils mourraient tous brûlés lors du décollage.

« Vite, on y est presque, allez monter ! »

Ils montèrent chacun leur tour mais Rick était trop loin pour réussir à monter, c'est alors que Paul pris l'initiative de mettre son arme dans le système de fermeture de la porte. Rick réussit alors à monter mais l'arme de Paul était désormais foutue.

« Merci vieux !

- C'est rien, tu aurais fait la même chose pour moi.

- Heu, ouais, sûrement.

- Bon les amoureux c'est fini, oui, répliqua James.

- C'est le grand amour entre nous maintenant, chantonna Paul, ironisant.

- Ne rêve pas trop Paul.

- Mon radar m'indique qu'ils sont tous dans la salle de contrôle alors on y va et on reste groupé. »

L'équipe commença à avancer dans les couloirs connus du B.N.G. Bien qu'il était toujours conçu de la même matière, acier inoxydable noir pour un plus grand camouflage, il y avait quelque chose de nouveau. Il n'aurait su dire mais il semblait qu'une sorte de plastique opaque enveloppait les parois du Béhémot.

Pour se rendre à la salle de contrôle, il devait obligatoirement passait par la salle des machines car ils avaient détecté des émetteurs capables de reconnaître les intrus par, tout simplement, une analyse du bios de la personne par rayon laser. Heureusement, il n'avait pas pu en mettre encore partout et le chemin par la salle des machines était le seul accès sûr pour eux.

Ils arrivèrent à la salle des machines et furent tous surpris de ce qu'ils venaient de voir. La salle immense, peinte en noire était devenue blanche et l'immense générateur de douze réacteurs aux Naquada avait laissé place à deux générateurs principaux beaucoup plus petit créant un gigantesque vide. Un fonctionnait sous la couche d'ozone grâce à l'oxygène de l'air, c'était un moteur H.Y.M (**) conçu sur l'ancienne Terre mais abandonné du à la consommation excessif d'oxygène des moteurs (d'après des calculs de scientifiques, ils auraient établi qu'il n'y aurait plus assez d'oxygène pour les habitants de la Terre, s'élevant à dix-sept milliards d'individus, si tous les véhicules aériens comme terrestre en était équipés. Shaard en avait lu un rapport quand il était encore en étude d'ingénieur à l'université de Houston II, sur Tarsonis, avant sa destruction totale. Après la destruction de Tarsonis, il avait « rejoint » l'armée). Cependant, ce moteur ne pouvait fonctionner dans l'espace, d'où l'apparition d'un second moteur, celui-ci fonctionnant grâce à de l'énergie provenant de réactions nucléaires. Le système consistait à brisait en deux un atome de uranium (car celui de plutonium créait moins d'énergie) ce qui produisait de l'énergie considérable. Sur Terre, ce prototype avait était utilisé dans l'espace, malheureusement la cassure de plusieurs atomes avait créait une réaction en chaîne et avait fini par faire imploser le premier prototype. Il avait lu dans des brochures que des radiations étaient retombées sur Terre, car le vaisseau était placé en orbite basse lors de l'implosion, mais la suite de l'article était déchirée.

« Shaard, t'as vu ?!

- Ouais, c'est super étrange. Ils ont installé deux moteurs, un H.Y.M et un R.N (***).

- Et t'as vu les parois, l'interrogea James de nouveau.

- Ouais mais je sais pas ce que c'est. Bon allez, on est à deux pas de la salle de commande. »

L'équipe arriva enfin à la salle de contrôle. Leur radar annoncé que tout le personnel était dans la salle de contrôle. Apparemment, ils ne soupçonnaient pas que Shaard et son équipe se trouvait là. Comme le radar de Shaard détectait des métaux hors structure pouvant êtres des armes, il ouvrit la porte et balança une bonne vieille grenade aveuglante dans la salle. Tout le monde éblouit, l'équipe entra et les tua tous.
Ils découvrirent plus tard qu'il s'agissait d'anciens illuminés terriens qui n'avaient pas souhaité habiter sur Tarsonis. Ils volèrent plusieurs vaisseaux qu'ils commandèrent lors de l'ascension et établirent des colonies sur des planètes différentes mais les marines les retrouvèrent et les exterminèrent tous. Apparemment, il restait des rescapés.

Paul, qui était un pilote hors paire, connaissant le fonctionnement de n'importe quel vaisseau, lança une analyse du nouveau système présent sur le B.N.G. Les informations sur les moteurs n'étaient pas plus précises que celles que pensait Shaard. Par contre, les murs avaient bien quelque chose de plus. En effet, la sorte de truc opaque était du plastique indéformable. Combinait à l'acier, les bombes ou diverses choses attaquant le vaisseaux ne pouvait le déformait. Il était invincible. Sur Terre, ce projet n'avait jamais aboutit car il manquait un constituant très rare et inconnu n'existant justement pas sur Terre. Cette planète devait sûrement en contenir. Ce constituant devait en faite souder tous les autres constituants pour données ce plastique indéformable. Mais si on lançait ce vaisseau dans le soleil, il se détruirait comme même car ce plastique ne pouvait résistait à une chaleur supérieur à quinze mille degrés. C'était des statistiques...

Les armes n'avaient pas changé mais avaient été réapprovisionné, la technologie des illuminés ne devait pas être plus évolué que l'Empire dans ce domaine. Seulement une « option » était apparue sur le tableau de bord. Personne ne connaissait sa fonction, car elle ne s'affichait pas dans les bases de données du vaisseau.

Shaard décida alors de décoller pour quitter cette fichu planète, laissant tous les autres derrière.

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Pendant ce temps, à la colonie...

Le Commandant Miller se rendait à la salle de contrôle, pour voir où en étaient les communications. La salle était vraiment petite et seulement quelques marines pouvaient se tenir dedans avec leur armure.

- Alors, on en est où ?

- Nous venons de recevoir une réponse mon commandant, nous sommes entrain de la décrypté car elle n'a pas était écrit en Français, seulement un morceau est lisible et il dit :

« Nous arrivons »

- Bonne nouvelle ! Et pour Shaard ?

- On a détectait un signal provenant d'un hangar dans le désert. Malheureusement, ce signal s'est coupé. Nous ne savons pas s'ils sont morts où non. A mon avis, ils ont été pris dans une embuscade et....

- Je m'en fou de votre avis ! Je veux en être sûr !

- Mais il n'y a aucun moyen de savoir s'ils sont encore vivants.

- Et bien nous allons les mettre en Portés disparus.

- Bien mon commandant. Les vaisseaux ne devraient pas tardés à arriver !

- Encore une bonne nouvelle !

- Mais des signaux annoncent une arrivé massif de troupes inconnus sur nous en direction du sud-est de notre position. D'ici une demi-heure, ils devraient arriver sur nous !

- Malédiction ! Il faut que ces vaisseaux se dépêchent ! Lieutenant Sirs, tenez vous dehors, prêt à accueillir nos invités !

- A vos ordres !

Le lieutenant Sirs sortit de la salle se dirigeant vers ses troupes pour se préparer aux combats contre cette soi disant armée.

Arrivé avec ses troupes, environs deux cents, ils stationnèrent au sud de la cloison de protection du centre. Les murs, couleur sable, rendaient les soldats particulièrement visibles et deux tours de protections, qui étaient hors services, étaient entrain d'être réparé.

Tout le monde stressait, même le lieutenant. Sirs ordonna à tous de prendre un pack de nano-thérapie pour être moins sentimentale, plus solide mentalement et physiquement, donc plus efficace.

Le silence était insoutenable ! Déjà vingt minutes étaient passé depuis leur arrivé. L'ennemi ne devrait par tarder à arriver.

Toutes les troupes se mettaient en place sur les murailles encadrant la base. Les flammeurs étaient dans les tours pour alimenter les missiles en kérosènes. Les autres, la plupart des soldats banals, étaient armés de fusil gauss et étaient prêt à tirer. Ils étaient tous sur la muraille attendant le déluge.

Soudain tout se mit à biper. Les radars de tous les soldats ainsi que ceux des tours normalement anti-aériens mais dont une était reconfigurée en anti-terriens bipés également. Les tours se mirent à tournoyer puis à s'arrêter nette. Et plus rien. La panique se fit sentir ! Les tours ne marchaient pas et toujours aucun ennemis en vu mais les radars indiquaient des centaines d'ennemis !

Et soudain plus rien. Plus un écho, plus rien. Cela devenait incompréhensible. Les tours se remirent en place et soudainement se remirent en positions d'attaques. Les radars ré- indiquaient des centaines d'ennemis ! Ils sortaient des sols, dans et hors le centre.

C'était des Zergs ! La tour anti-terrien se mettait à tiré sur tous les Zergs possibles. Des morceaux volaient un peu partout. Les soldats commençaient à tiré sur tous ce qui bougé.

Les flammeurs toujours entrain de réarmer les missiles, accéléraient la cadence. C'était le chaos total ! Le lieutenant Sirs ordonna à un tiers des flammeurs de descendre combattre l'ennemi. Ils se mirent en ligne et repoussèrent progressivement les Zergs. Les soldats, eux lançaient des grenades incendiaires dans tous les trous possibles. Les zerglings et autres se faisaient laminer par l'armée défendant la base.
Alors que la partie semblait être gagnée, la seconde tour se mis en marche, ils venaient aussi par les airs !

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Pendant ce temps, une flotte s'approchait de la planète où l'équipage se battait corps et âme à leur survie.


(*) Béhémot Nouvelle Génération.
(**) Moteur dont le but et de fusionner l'oxygène à l'hydrogène liquide pour créait une source d'énergie considérable. Ce moteur totalement propre est un grand consommateur d'oxygène.
(***) Moteur fonctionnant à l'énergie du à une Réaction Nucléaire.
Lorsque le vaisseau entre dans la stratosphère le moteur R.N démarre et l'autre s'éteint (grâce à un capteur à oxygène. S'il n'y a pas assez de oxygène avant la Stratosphère, le second moteur démarre mais des risques de contaminations sont alors possible) car l'oxygène se fait plus rare.
Résumé des chapitres précédents :

La confédération a élaboré un nouveau vaisseau expérimental de type Béhémot (surnommé B.N.G). Celui-ci possède une superficie, une vitesse et une puissance d'arme beaucoup plus élaborées que ses prédécesseurs.

Lors du dernier test, qui consistait a testé toutes les capacités du vaisseaux : armes, vitesse maximal, manoeuvre depuis l'arrêt, hyperespace, etc..., l'un des test fut défectueux à cause d'une surchauffe du moteur de l'hyperespace. Le vaisseau fut propulsé à travers un deuxième vortex sub-spatial, alors qu'il était déjà dans un vortex.

Après avoir subit ce second vortex, tout l'équipage fut a moitié assommé. Mais lorsqu'ils sortirent du vortex, ils trouvèrent face à eux une armée Zerg prête à les mettre en pièce. Les armes furent très efficaces mais les munitions s'épuisèrent rapidement car le cuirassé n'était pas supposé rencontrer des forces ennemies. Dans un dernier effort, le vaisseau abandonna la bataille en utilisant son hyperespace vers une planète appartenant à la confédération : ZS-788.

Shaard, épuisé après avoir repoussé une attaque de Zerg à l'intérieur du vaisseau alla se reposer dans ses quartiers et commença à rêver du futur, à ce qu'il pouvait en juger. Il vit la mort, une invasion Zerg de grande ampleur sous la forme d'humain muté, transformé en abomination et finalement explosé devant des civils et marines.

Arrivant sur la planète, le vaisseau fut dérobé par des illuminés dont Shaard réussi à repérer leur repère et à capturer leur vaisseau. Pendant ce temps, au centre, le lieutenant Sirs se faisait attaqué par une armée Zerg. Un message d'aide fut envoyé par divers réseau de communication dans tout l'espace et les personnes du centre reçurent une réponse, bien que le message ne fut pas décodé entièrement, les mots Nous arrivons apparaissaient clairement en langue humaine...


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Le lieutenant Sirs était debout, entouré de quatre soldats dont un flammeur pour le protéger, assurer sa vie. C'était son escorte personnelle.
Tous étaient entrain de tirer dans les trous ou brèches que créaient les Zergs. Soudainement, le casque de Sirs s'envola et un de ses soldats protecteurs fut vaporisé dans un jet d'acide provenant d'un hydralisks. Pour la première fois, on pouvait admirer Sirs. Sur son un mètre quatre-vingt, on apercevait les cheveux blonds de l'homme. Son armure était la même que celle des soldats autour de lui, grise, usée et surtout défaillante, plusieurs capteurs étaient sans cesse entrain de clignoter pour signaler des anomalies dans des circuits. C'était les armures du centre, les autres étant restées à bord du B.N.G. pour ceux qui ne la portaient pas avant la perte du vaisseau. N'ayant pas servi depuis une éternité, de nombreuses révisions devraient être faite, s'il s'en sortait...

- Mon lieutenant, des hydralisks ! Ils vont nous déborder ! Nous ne pourrons pas les retenir ! , cria un soldat dans son intercom. Sa voix défaillante montrer que sa resocialisation était entrain de s'estomper.

- Reprenez le dessus sur cette bataille ! Pourquoi la tour n°2 ne tire pas ? Utilisez la et tuez moi toutes ces bestioles ! répondit Sirs en colère.

- Mais, nos techniciens ont repéré des défai...

- Utilisez la ! Vous souhaitez désobéir à un ordre direct ?! Vous souhaitez crever parce que vous n'avez pas obéi à mes ordres ! Vous me remercierez plus tard ! cria Sirs furieux .

- A vos ordres ! »

« Activer la tour ! »

Quelques instants plus tard, une explosion retentit. La tour venait d'exploser en un véritable champignon de feu, emportant avec elle tous les humains qu'elle abritait et ceux qui se battaient autour, ainsi que des zergs et aussi une bonne partie du mur qui formée l'enceinte de la cour arrière du centre. Une brèche de douze mètre de long faisait désormais place. Lors de l'explosion, la terre trembla fortement provocant des trous dans le sol et ensevelissant ainsi des tunnels Zerg. Des bouts de ferrailles ainsi que des restes humains retombèrent sur le champ de bataille écrasant ou pire découpant des soldats et parfois des Zergs mais aussi amplifiant la terreur qu'éprouvaient les hommes sur le champ de bataille. La terreur emplissait Sirs. Aveuglé par la peur de mourir, ses ordres devenaient de moins en moins efficace et de plus en plus dangereux pour les marines qu'il dirigeait, au lieu de les sauver comme il le disait, il les tuait par erreur.

La tour était désormais une véritable torche. La chaleur était telle que l'armure de certains soldats à proximité devenait inutilisable, les commandes ne répondaient plus et les capteurs s'éteignaient les uns après les autres. Des marines mourraient à l'intérieur de leur combinaison car l'armure, n'ayant plus aucune protection, absorbait la chaleur et l'amplifiait, comme dans un four.
La bataille ressemblait désormais à une boucherie, un véritable carnage.

Comment pouvaient-ils résister à ça ? Le nombre des Zergs devenait de plus en plus important même après cet évènement.
Ils ne pourraient résister bien longtemps encore. C'est alors qu'un jet d'acide fut projeté en direction de Sirs...

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Pendant ce temps, dans le béhémot

Shaard et son équipe contrôlaient le béhémot, dont les précédents propriétaires avaient programmé une destination que Paul s'était empressé de désactiver. Désormais, le B.N.G était sous leur contrôle.

« On va repartir au centre, prendre tous ceux qui s'y trouve et on quitte cette planète, c'est compris !

- Bien reçu Shaard.

- Paul. Enregistre la nouvelle destination. Direction le centre de formation de ZS-788.

- Enregistré ! Nous y serons dans trente minutes.

- Trente minutes ! Nous devrions y êtres moins de cinq minutes !

- Je sais, je sais ! Mais les moteurs ne veulent pas tourner au maximum ! On dirait qu'ils sont bridés ! »

Un bip sonore retentit sur l'interface de commande.

« Qu'est ce qui se passe ? demanda Shaard.

- C'est bizarre. Le capteur de mouvement m'indique que quelqu'un vient de sortir de la salle des machines et qu'il se dirige vers la porte de la soute, répondit Paul.

- Il doit rester un des ces fanatiques !

- Tu te souviens, un seul chemin était praticable sans se faire repérer pour parvenir jusqu'ici ! Il n'a pas du avoir le temps de les mettre quand nous sommes venu et avec ses connaissances en capteurs anatomiques, il doit sûrement s'y connaître en mécanique, c'est certain ! Il a du saboter le réacteur je pense.

- Paul, tu restes là avec James et Nic. Rick et moi allons voir ce qui se passe là bas ! »

C'est ainsi que Shaard et Rick quittèrent la salle de contrôle et se dirigèrent le plus vite possible vers la salle des machines. Les couloirs étaient plus large que ceux des Béhémots normaux, ce qui leur permettait de ce déplacer rapidement sans faire de bruit, car ils ne portaient pas d'armure, ils n'avaient pas encore eu le temps de revêtir celles qu'ils avaient laissé dans leurs appartements. Ils étaient arrivé dans la salle des moteurs où se trouvait tout un dispositif de bombes sensé faire exploser le cuirassé.

« Paul, on est dans la merde ! L'autre cinglé a posé un système de bombes très complexe, je vais le désamorcer mais dit moi où il est.

- Bien reçu ! L'intrus arrive à la porte de la soute. J'ai réussi à lui ralentir sa progression mais vu ses talents, il va bientôt la déverrouiller ! Il nous manque une tenue de dispersion gravitationnelle au poste d'armement !

- Okay ! Merci. »

Shaard entreprit d'ouvrir le boîtier de commande de la bombe. A l'intérieur y figuré des fils optiques en verre, dernière génération.
Ces fils, aux nombres de cinq catégories, composaient tous les circuits des nouveaux appareils technologiques. Ils étaient transparents, mais toutes leurs surfaces scintillaient de différentes couleurs vives : rouge, orange, vert, bleu et violet.
Chaque fil obéissait à un circuit précis. Le rouge servait au déclenchement des dispositifs (allumage des moteurs, lumières...), le orange à la fonctionnalité des dispositifs (afin qu'ils soient toujours alimentés en courant électrique ou autre), le vert permettait la stabilité du circuit (un trop plein d'énergie était dévié par ces fils), le bleu permettait aux données informatiques de circuler en toute sécurité, et enfin, le violet, qui était relié à tout les autres, contenait un moteur interne de nano robot qui permet de réparer tout ce qui était défaillant.
Mais problème, tous ceux de ces circuits étaient incolores.

« Rick, je ne peux pas désamorcer cette bombe ! Il faut trouver un moyen de s'en débarrasser ! »

Mais Rick n'était pas derrière Shaard, il se retourna, surpris de ne pas trouvait Rick, qui se trouvait dans un couloir annexe en fasse d'une porte, qui n'existait pas avant leur départ.

« Viens voir Shaard, je sais pas ce que c'est ce truc...

- On verra ça après ! On a une bombe sur les bras !

- Je te dis de venir voir, bon sang ! C'est peut être important !

- Si jamais je perds mon temps....»

Mais Shaard se tu quand il aperçu ce qu'il y avait dans la salle. A première vue, la pièce ne comptait qu'une machine en son centre. Il s'agissait d'une sorte d'engin, mais inconnu aux registres des machines répertoriées par la confédération. Elle possédait un socle par dessus lequel une sphère flottait. Cette sphère était entourée d'un globe de verre dont celui-ci était entouré par quatre barres, en acier scintillant, sûrement des circuits électriques intégrés, en forme de cercle, qui tournait autour du globe à partir de deux pôles différents chacun. Des éclairs électriques émanaient de ces barres et pénétraient le globe pour atteindre la sphère. Les quatre murs de la salle étaient revêtu de plaque d'aluminium, ce qui permettait aux éclairs électriques de ricocher contre les parois et donc de confiner ces éclairs à l'intérieur de la salle.

« Regarde ce qu'il y a d'écrit : T..é.or..ur. Mince, la moitié du mot est effacé... dit Rick déçu.

- Attend. Tu as une clope ?

- Je pense, oui. Tu veux en fumer une ?

- Mais non ! Donne je te dis !

Rick lui tendit une clope.

- Merci. Je vais broyer tout ce qu'il y a dans la cigarette et la répandre sur l'inscription et appuyez fort. Ensuite je vais souffler sur l'inscription pour y laisser une sorte de poudre imprégnée et poser le papier de la clope dessus. Je décalque en clair.

- Ah bah, moi qui voulais arrêter de fumer, j'ai bien fait de continuer. Mais dis donc...

- Quoi ?

- T'es un véritable MacGyver !

- Un quoi ?!

- Un MacGyver.

- Heu...

- Ben c'est une expression. C'est mon père qui me l'a apprise, dont son père lui a transmise, dont son grand-père l'a apprise à son père.... Bref, on se transmet cette expression de génération en génération. Ça veut dire que t'arrive à te débrouiller avec n'importe quoi. Tu pourrais si tu voulais faire péter une baraque avec du fil dentaire de chez Fiel. Un exemple plus concret, sans un scanner il est impossible d'identifier, pour un mec comme moi, cette inscription mais toi tu arrives à le faire avec une simple clope.

- Ah bah merci, ça fait plaisir que t'accepte enfin de réaliser mes talents de génie.

- N'en fais pas trop non plus.

Shaard se mit ensuite au travail.
Après avoir broyé et étalé les composants de la cigarette sur l'inscription, il appuya bien fort dessus pour imprégner de poudre la marque faite dans l'acier par la machine lors de l'inscription du mot.
Il souffla ensuite dessus et cola le papier. En le retirant, il le recolla sur son bras et l'inscription lui parvint entière.

« Alors, c'est quoi cet engin ?

- Tu ne le devineras jamais ! »

Shaard tendit alors son bras à Rick et lu alors le mort inscrit sur son bras : Téléporteur.

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Au centre

« Où en est la situation ? demanda le commandant

- Nous étions entrain de prendre le dessus avant que les hydralisks arrivent. Nous avons perdu soixante treize hommes et les pertes augmentent toujours ! répondit le conseiller tactique.

- Ce n'est pas possible ! Qu'allons nous faire ? interrogea le commandant. »

Une soudaine et brutale secousse ébranla tout le centre. Celle-ci endommagea certains circuits d'alimentation de la base privant ainsi tout le secteur ouest d'électricité, le secteur le plus proche de la bataille.

- Bon sang ! Qu'est ce que c'était !

- Selon les systèmes du centre, nous avons perdu tout contact avec une tour dans la cour, elle vient d'exploser ! Un communiqué nous parvient, nous venons de perdre trente-sept soldats, commandant !

- Si les secours n'arrivent pas d'ici peu, nous sommes fichus !

Fenth arriva alors à toute allure dans le bureau de substitution du commandant.

« Les vaisseaux de l'Empire arrivent ! Nous les localisons avec le radar sub-spatial ! Nous captons le signal de deux cuirassés de classe béhémot, assez pour nous tous ! Nous sommes toujours entrain de décrypter le message, il semble assez complexe.

- Commandant, selon les capteurs extérieurs, les Zergs s'enfuient ! Nous remportons la bataille !

- Excellent ! Préparez les troupes sur le terre-plein d'atterrissage mais continuez toujours de décrypter ce message !

- A vos ordres ! répondirent Fenth et le soldat en même temps »

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Sirs ne le savait pas mais sa mort allait bientôt survenir. Un groupe d'hydralisk était venu par derrière dont un s'attarda sur Sirs. Il cracha alors un jet d'acide qui parti à une vitesse fulgurante sur le lieutenant. Mais alors que le jet allait l'atteindre, une brèche se forma dans le sol pour donner un trou d'où un zergling en sortait, qui lui aussi voulait la mort de Sirs. Mais comble de l'ironie, le jet d'acide désintégra le zergling en pleine élan, laissant le lieutenant en vie. L'hydralisk furieux de n'avoir pu tué sa cible commença à recracher un jet d'acide mais celui-ci fut interrompu par des tirs de canon gauss provenant de l'escorte du lieutenant. Sur l'effet, Sirs se tenait par terre, assis dans le sable mêlé au sang de la bataille.

« Mon lieutenant, vous allez bien ?!

- Sauvez par un zerg, et ben...

- C'est pas tout les jours que ça arrive, répondit le soldat en souriant. Je viens de recevoir un message du quartier général, les Zergs s'enfuient et les vaisseaux arrivent, mais ils craignent que les Zergs rechargent en ramenant d'avantage d'unité. Ils veulent qu'on se rende sur le terre plein d'atterrissage accueillir les vaisseaux confédérés. »

Sirs se releva et s'adressa au même soldat.

« Nous devons évacuer le plus vite possible, alors !

- A vos ordres ! »

Le soldat à proximité transmis grâce à son armure, qui était la plus opérationnel, un ordre de replis et transmis également à tous les soldats le repliement des troupes Zergs.
Un cri de joie se fit entendre sur tout le champ de bataille. La victoire leur revenait !
Le reste des soldats, environ quatre vingt, présents alors sur le champ de bataille sur replièrent sur l'aire d'atterrissage du centre.

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Plus tôt dans la journée, à quelques années lumières de ZS-788.

« Mon commandant ! Nous sommes sortis de l'hyperespace. Devons nous entrer les nouvelles coordonnées vers Galdifia immédiatement?

- Je croyais que vous aviez reçu mes ordres ! Les techniciens m'ont rapportés des anomalies dans le système de refroidissement de l'hyperespace. Nous repartons dans trente minutes.

- Bien reçus ! »

Le Commandant Johnson se leva de son siège pour s'approcher des vitres centrales de la salle de contrôle, quand il fut interpellé par un autre technicien.

« Mon Commandant !

- Que se passe t'il soldat ?

- Nos radars ont détecté plusieurs vaisseaux à trois cent kilomètres d'ici, dans le système Olympe. Ils n'appartiennent pas à la confédération et ils viennent droits sur nous.

- Le Galiléen est-il déjà sortis de l'hyperespace ?

- Il le devrait dans quelques secondes.... Le voilà ! »

Un immense vortex bleu s'ouvrit pour en laisser sortir un vaisseau de type béhémot qui stationna juste à côté du Protector. Tout deux portaient l'emblème de la confédération.

« Commandant Heinrich ! Ici le Commandant Johnson du vaisseau Protector. Nos techniciens spatiaux ont repéré plusieurs vaisseaux dans le système Olympe à environ trois cent kilomètres. Il se dirige droit sur nous.

- Entendu, nous confirmons. Devons nous livrer bataille ?

- Nous le sommes obligé, s'ils ne se consentent pas à se rendre toutefois. Notre hyperespace est inutilisable, il a subit une surchauffe lors du voyage et il prendra un peu de temps à le réparer.

- Bien, nous commençons à.... attendez ! L'ennemi n'est plus qu'à quarante kilomètres de nous ! Comment a-t-il pu se déplacer aussi rapidement en si peu de temps ?!

- Commandant ! Nos capteurs ont détecté de la vie dans ces vaisseaux ! Ce ne sont pas des pirates, ce sont des Zergs !

- Nom de dieu ! Heinrich, se sont des Zergs !

- On a perdu le signal.

Johnson regarda l'écran de contrôle qui remplaçait actuellement les vitres de la salle de contrôle et pu lire l'état de la communication :

Signal avec Galiléen : perdu.

- Commandant ! Quelque chose nous a percuté!

- Qu'est ce que c'est ?

- Je l'ignore... Attendez. Nos capteurs de survie indiquent qu'un gaz est entrain de contaminer le vaisseau.

- Mettez la caméra la plus proche de l'endroit de l'impact. »

Le second du Commandant exécuta les ordres et transféra les images sur l'écran de contrôle. On y voyait des marines de dos. Soudain, ceux-ci se retournèrent et on pu voir leurs visages changeaient. De la bave coulait de leur bouche pour s'écrasait par terre et créait de petits trous dans l'acier qui formait le sol du vaisseau. Il était entrain de se transformer.

« Ô mon dieu ! » furent les derniers mots du véritable Johnson.

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Aire d'atterrissage, centre de ZS-788.

Miller sortit sur l'aire d'atterrissage pour prendre des nouvelles des préparations d'évacuations. Le Lieutenant Sirs l'aperçu et s'approcha alors de lui.

« Mon Commandant, les marines sont prêts à faire embarquer les civils dans les vaisseaux de transports dès qu'ils arriveront.

- Bonne nouvelle.

- Et heu... Je voulais vous demander...

- Allez y, vous avez le droit de parler.

- Avez-vous décrypté le message ?

- Les techniciens de renseignements du centre ont pu nous affirmer que ce message provenait du vaisseau Protector.

Sirs lâcha un soupir de soulagement, ses pires craintes venaient de s'estomper en un instant.

- Je connais ce vaisseau, j'y étais affecté auparavant. Il est dirigé par le commandant Johnson. Nous étions très bon ami.

- Eh bien. Nous serons entre de bonnes mains. »

L'intercom de Miller bipa pour lui annoncer une demande de transmission vocale. Il activa son micro au niveau de l'oreille.

« Commandant Miller, me recevez vous ?

- Je vous reçois cinq sur cinq Fenth, que se passe t'il ?

- Les vaisseaux sont en orbites, ils nous envoient leurs vaisseaux de transports. Le message est pratiquement fini d'être déchiffré. Mais il y a beaucoup d'incohérence et...

- Reçu, continuez le décryptage ! »

« Lieutenant Sirs, préparez vous, vous et vos soldats, à recevoir les vaisseaux de transports.

- A vos ordres.

- Regardez dans le ciel mon Commandant nous les voyons arriver !

- Enfin ! Nous allons quitter cette planète maudite ! Je dois retourner au poste des renseignements voir où en est le message. »

Pendant que Miller courait vers le centre, les vaisseaux descendaient à toute allure à travers le ciel de la planète. Arrivant aux sols, ceux-ci ralentissèrent afin de se poser en douceur. Mais la plupart des vaisseaux se posèrent en catastrophes, endommageant les trains d'atterrissages. Les portes des soutes refusaient de s'ouvrir, lorsque soudain, une s'ouvrit. Un homme sans armure en descendait. Il était méconnaissable dans l'ombre du vaisseau. Il s'approcha alors du Lieutenant Sirs.

« C'est pas vrai ! Hurt, tu es vivant ! T'es vraiment un sacré lascar. Mais.... elle... elle a quoi ta peau...

Sirs était terrifié. Des boutons apparaissaient au niveau du bras et de la figure de Hurt. Certains explosaient, lançant un jet d'acide sur la tôle du dropship qui commença à frétiller aux endroits des impacts.

Puis Hurt explosa...

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Vaisseau expérimental B.N.G,

« Noooon.... Ah »

Tout le monde fixait le Lieutenant Sirs puis se retournèrent vers Shaard et son équipe accompagnés d'un homme n'appartenant pas à leur régiment.

« Paul, on se barre d'ici. Commence à te diriger vers l'orbite basse de la planète et ensuite on entrera les coordonnées de l'hyperespace

- Com... Comment sommes nous arrivés ici ? déglutit Miller.

- Ah mon Commandant, quel bonheur de vous voir ! Mon équipe et moi avons retrouvé le B.N.G et nous nous sommes dit que vous préfériez rentrer avec votre vaisseau qu'avec vos amis les Zergs. »

Shaard souriait bêtement à Miller.

« Très bonne réflexion, Shaard, très bonne. Mais comment nous avez-vous téléporté ici ?

Paul s'interposa et expliqua à Miller le fonctionnement de l'engin.

- Nous avons trouvé un téléporteur près de la salle des machines.

- Mais, je croyais qu'il était impossible de pouvoir en créer.

- Son fonctionnement est à dire, très complexe. Un champ électromagnétique encercle la machine lorsqu'elle est fonctionnelle. Une sphère, qui en son sein, rassemble des milliers de particules moléculairement modifiées et radioactives. De plus, ces particules sont sous vides, ce qui permet de tirer une puissance incroyable et qui permet, grâce au champ électromagnétique de décomposer votre corps en particule électromagnétique que l'engin capture et retransmet sur un point précis.

- Hum... Vous voulez dire que l'on aurait pu tous mourir ?

- En effet.

Tout l'équipage était entrain de se tâter pour vérifier que tout était là, en particulier les hommes.

- Notre ami ici présent, Rick en profita pour appuyer sur la tempe de l'illuminé avec son pistolet, nous a gentiment expliquait comment fonctionnait son engin. C'est vrai qu'on a du un peu le forcer, mais il nous a vite expliqué. Hein coco ?

- Hmm.... hmm !!!

- On l'a bâillonné, il nous remerciait un peu trop de l'avoir aider, et vous me connaissez, je n'aime pas trop les éloges.

- Oui, oui... Et bien très bon boulot.

- Mon commandant !

Prenant un forte un inspiration.

- Quoi... encore ?!

- Nos capteurs spatiaux nous indiquent que les deux béhémots commencent à manoeuvrer. Ils passent en formation d'attaque.

- Nous ne pourrons jamais nous débarrasser de deux vaisseaux ! Moi qui nous croyait sauf...

- Comment ça deux ? Paul, envoie lui un cadeau de ma part. Shaard lui envoya un clin d'oeil plus que suspect.

- C'est parti, dit Paul tout en souriant. Il avait compris où voulait en venir Shaard. »

Paul commença à tapoter sur le clavier à entrer diverses coordonnées. Lorsqu'il eut fini, il activa la nouvelle fonction du vaisseau. Le bâtiment subit un léger tremblement puis la téléportation fut terminé.

« Qu'avez-vous fait ?

- Notre ami, que je vous ai présenté, avait déposé une bombe très complexe qui avait pour but de faire exploser notre vaisseau. Je l'ai désamorcé grâce à son aide, puis je l'ai gardé en me disant qu'elle pourrait nous servir et je leur ai finalement envoyé. C'est un signe de bienvenue à leur égard, en espérant que cela leur fasse plaisir.

- A qui ?

- Paul, tu as choisi quel vaisseau ?

- Le Galiléen.

- Fait apparaître l'écran de contrôle pour voir ce que ça donne. »

Une plaque oblique incolore venait de remplacer les vitres centrales qui composaient la salle de commandement du béhémot. Soudain l'écran se brouilla pour laisser apparaître une vue sur le Galiléen et le Protector. Les images étaient transmises par les radars spatiaux que comportait le vaisseau. Les deux navires ennemis étaient en pleine manoeuvre afin de pouvoir se placer adéquatement par rapport au B.N.G., lorsqu'une explosion retentit. A l'endroit exact où se trouver le Galiléen gisait désormais une gigantesque boule de feu. Des morceaux immenses du vaisseau partaient dans toutes les directions. Plusieurs traversèrent le Protector mais celui-ci continua d'effectuer sa manoeuvre. Finalement l'immense carcasse en feu descendit du ciel. Sa vitesse augmentait de plus en plus jusqu'au crash. Elle s'écrasa sur une partie du centre provocant une seconde explosion qui emporta tout le centre, les droopships et les Zergs présents et créant un trou béant d'acier en fusion et de magma.

Toutes les personnes présentes étaient stupéfaites par la puissance de la bombe, même Shaard qui depuis le début ne laissait apparaître que son côté décontracté. Il n'aurait jamais pensé une telle puissance de cette bombe. Miller reprit alors le commandement de son vaisseau afin d'en finir avec cet ennemi qui les poursuivait depuis l'avarie du système d'hyperespace.

« Je veux tout le monde à son poste ! Lieutenant Sirs, prenez le contrôle des batteries manuels du vaisseau avec vos hommes et éliminez moi ces foutus Zergs ! »

Les marines ne se firent pas prier deux fois. Ils partirent tous à son poste : aux machines, postes de contrôles, aux sites d'armements...
Sirs acquiesça l'ordre de son supérieur et parti avec son équipe aux différentes batteries du béhémot.

« Commandant ! Le Protector envoie des vaisseaux de types Ombres mais ils n'ont pas activé leur bouclier inertiel, je ne sais comment ils arrivent à les piloter.

- Shaard, vous et votre équipe allez utiliser nos propres vaisseaux de combats. Ils ne sont pas aussi performants, mais vous ne devriez pas trop avoir de mal à les abattre, enfin j'espère, mais avant, emportez le prisonnier dans une capsule cryogénique. Sergent Claus et Sergent-major Gerald, vous y allez aussi avec vos équipes respectives. Aucune aide ne sera disponible, ils ont activé leur brouillage et aucune téléportation n'est possible.

- A vos ordres, mon Commandant ! »

Toutes les équipes de bord avaient leur brevet de pilote. Il était obligatoire sur ce vaisseau. Shaard était heureux. Il avait réussi à faire oublier à Miller l'affaire avant leur premier crash, qui a son avis avait souhaité passer l'éponge après avoir été sauvé. Bien que cela puisse sembler bizarre, il se sentait enfin à sa place, sous les ordres d'un dirigeant. Miller savait que sa haine envers Shaard l'avait aveuglé au point de l'avoir discrédité devant tout le monde et il s'en voulait. Mais un gradé tel que lui ne pouvait laisser apparaître ses émotions et encore plus ses erreurs. Il en a préféré ainsi.

« Placez le vaisseau fasse au Protector et activez le bouclier électromagnétique avant. Armez les deux canons Yamato et préparez les batteries à tirer sur les points stratégiques de l'ennemi. »

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L'équipe de Shaard arriva aux capsules cryogéniques et y placèrent leur prisonnier. Pour éviter qu'il s'enfuie, il lui avait attaché les mains et les pieds. Ce mec était futé et savait sûrement comment désactivé l'appareil avant d'entrer en stase, c'est pourquoi Shaard pris sa tête et la cogna brutalement contre la paroi du vaisseau pour le faire s'évanouir. Il l'enferma ensuite dans la capsule.

« T'es fou ! On n'a pas le droit de blesser les prisonniers !

- On dira qu'il s'est débattu alors, répondit Shaard sur un ton autoritaire. »

Ils se dirigèrent ensuite vers la salle d'amarrage des Ombres.

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« Mon Commandant, leur vaisseau se prépare à tirer !

- Les canons Yamato et les batteries sont elles prêtes à ouvrir le feu ?

- Oui mon commandant !

- Feu ! »

Les deux canons Yamato commencèrent à charger puis délivrèrent deux jets de plasma vers leur cible mais elles n'endommagèrent que les boucliers. Les batteries, quant à elles, lancèrent des rafales d'énergie sur les Ombres ennemis et sur les points stratégiques du Protector sans provoquer de dégâts sur leur vaisseau amiral.

« Nos tirs ont été arrêté par leur bouclier.

- Réarmez les deux canons Yamato et tirez ! »

Une seconde rafale de tirs partis en direction sans faire de dégâts. Le bouclier absorba toute la puissance des tirs sans jamais faiblir.

« Leur bouclier ne faiblit pas !

- Pouvez vous détecter la nature du bouclier ?

- D'après les détecteurs, le bouclier du vaisseau a été renforcé lors de l'explosion du Galiléen. Il fonctionne à six cent pourcent.

- Impossible !

- Mais j'ai une bonne nouvelle, le bouclier a accumulé une telle source d'énergie qu'il est incontrôlable, et il ne protège pas tout le côté droit du vaisseau, à l'endroit où les émetteurs ont été détruits par les morceaux du Galiléen.

En effet, les émetteurs qui sont inclus dans la coque des vaisseaux sont l'origine de tout bouclier. Chaque émetteur crée un mini champ magnétique, d'environ dix mètres carrés. Chaque émetteur est espacé de manière à ce que chaque mini bouclier se rejoigne pour crée finalement le bouclier entier du vaisseau. La nouvelle technologie a voulu que les Nav-Sciences*, ces petits vaisseaux permettant d'identifier et de brouiller des navires, ainsi que de protéger les vaisseaux, soient mis au placard.

- Ils vont tirer !

- Préparez vous à l'impact !

Un jet de plasma parti du Protector pour venir s'écraser sur le bouclier du B.N.G. Le bouclier absorba tout le tir mais subit de graves dommages. La secousse avait été très puissante et la puissance du bouclier avait beaucoup diminué.

- Nos boucliers ne sont plus qu'à quarante-cinq pourcent. Nous pourrons peut être résister à encore à un deuxième tir, mais un troisième nous achèverait.

- Shaard, où en êtes vous ?

- Nous venons de décoller avec les quinze Ombres du hangar.

- Je veux que votre équipe aille bombarder le côté droit du vaisseau. Il ne possède pas de bouclier. Les équipes de Claus et Gerald vous couvriront.

- Reçu. Je transmets les ordres.

- Et c'est votre Ombre qui devra éliminer le Protector.

- Comment ?!

Shaard n'en revenait pas. Il devait à lui seul faire exploser le béhémot qui était mille fois plus gros que lui.

- Ma puissance de feu ne le permettra jamais.

- Votre Ombre est équipe d'une ogive supra nucléaire. Elle devrait suffire à exterminer ce vaisseau sans laisser de trace. Ah oui, sa puissance de feu est dix mille fois supérieur à une ogive normale, donc quand elle sera larguer, vous aurez intérêt à bouger.

- A vos ordres.

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Le B.N.G commençait à effectuer sa démarche de repli. Il s'éloigna le plus possible du Protector et répartit la bouclier sur toute la surface du vaisseau quand un second jet de tir Yamato détruisit le bouclier et endommagea partiellement la coque du vaisseau. Il fallait que Shaard se dépêche à faire sauter le Béhémot ennemi.

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« Vous avez reçu vos ordres.

- Affirmatif, répondit le sergent Claus.

- Nous vous couvrons Shaard, lâcha, avec un ton un peu trop sec, le Sergent-major Gerald après avoir lu l'ordre personnel de Shaard.

Shaard passa sur l'intercom de son équipe.

- Formation d'attaque triangulaire. Activez vos occulteurs, nous allons faire le tour du vaisseau pour éviter de nous faire repérer par les Ombres ennemis.

- Paul et Nic. Quand vous aurez désactivez vos occulteurs, occupez vous des batteries. Ensuite James et Rick prendront le relais pendant que je lancerais la bombe à l'intérieur du vaisseau. Au moment où la bombe est larguée, nous devrons nous replier le plus vite possible.

Sur son écran tactique, il reçu un message d'acquiescement de la part de ses compagnons.

- Au boulot ! »

Les cinq Ombres fusèrent vers le Protector et disparurent de la vue des Ombres ennemis. Les Ombres ennemis commencèrent une manoeuvre afin de partir à la recherche de l'équipe de Shaard. S'ils les suivaient, la mission de Shaard serait un échec. L'escadron de Claus entra en action et pulvérisa une Ombre ennemi avant que tout l'escadron réactive leur occulteur. A ce moment, l'escadron de Gerald sortit de nulle part, élimina deux autres Ombres ennemis et les vaisseaux de l'escadron réactivèrent leur occulteur. C'était une technique basique que l'on enseignait aux pilotes lors de leur formation. Celle-ci se révélait très efficace lorsque les ennemis ne s'y attendent pas, ce qui était le cas ici. Sur l'écran radar de Gerald, on pouvait apercevoir encore une vingtaine d'Ombres. Mais à ce rythme là, il n'en restera plus dans le quart d'heure qui vient. Puis l'escadron de Claus réapparu et élimina cette fois quatre Ombres, puis elle disparu de nouveau....

_______________


« On est arrivé Shaard.

- Vous connaissez vos ordres les gars.

Paul et Nic désactivèrent leur occulteur et commencèrent à tirer sur les batteries ennemies en détruisant deux au premier passage.
Ils réactivèrent leur occulteur et James et Rick apparurent à l'opposé des tirs de batteries et en détruisirent deux autres. Puis Paul et Nic désactivèrent leur occulteur et commencèrent à tirer sur d'autres batteries. Ils n'avaient pas le droit à l'erreur, car ils ne pouvaient plus s'occulter, sinon Shaard se ferait repérer et la mission serait un échec.
Shaard s'approcha de l'endroit désigner par Miller et commença à entamer la procédure de largage quand une série d'explosion retentit. Shaard regarda tout de suite son radar et vu que l'escadron de Gerald avait été entièrement détruit. Celui de Claus ne comprenait plus que deux Ombres. Il devait se dépêcher.

- Nous avons détruit toutes les batteries Shaard. Devons nous portez secours à Claus ?

- Négatif. Nos ordres ne sont pas de les protéger. Ils mourront ou ils vaincront.

- Tu vas pas les laisser crever tout de même ?! déglutit Rick.

- Notre objectif de mission est ici ! Vous devez me protéger un point c'est tout. Je vais larguer ma bombe dans quinze secondes.

Sur l'écran tactique, il ne restait plus qu'une Ombre alliée et les tirs de batteries n'arrivaient pas à éliminer assez rapidement les vaisseaux ennemis pour conclure à une réussite de la mission. La dernière Ombre en lise se fit éliminé. Il y avait désormais quinze Ombres qui se dirigeaient vers eux.

- Encore cinq secondes !

- Ils arrivent, merde ! hurla James.

- C'est bon, elle est lâchée ! Elle se dirige en plein sur la cible. On dégage ! Direction notre vaisseau ! cria Shaard.

Ils activèrent leur occulteur et dégagèrent la zone. Les Ombres du Protector se dirigèrent vers eux avant de repérer la bombe et essayé de la détruire. Un homme normal aurait eu une chance de la détruire mais ils étaient trop imprécis pour éliminer cette bombe.

- Commandant, ici Shaard !

- Je vous reçois cinq sur cinq. Où en est l'ordre de mission ?

- Nous avons largué la bombe à l'endroit que vous nous aviez ordonné. Elle va exploser d'ici quelques secondes.

- Évacuez en vitesse la zone et revenez vous réfugier à l'intérieur de notre vaisseau.

- Bien reçu.

Shaard passa sur l'intercom de son équipe.

- Bien joué les gars, la mission...

Une explosion retentit derrière eux. Toutes les Ombres ennemis furent désintégrées et le Protector explosa en millier de morceaux de ferrailles. Une onde s'était formée et une partie se dirigeait vers son équipe.

- Attention ! Poussez les moteurs à fond ! Sortez de cette zone, hurla Shaard dans son intercom.

- Nous n'y arriverons jamais à temps ! désespéra Nic.

Mais il avait raison, l'onde les rattrapait et sans bouclier, ils se feraient désintégrer. L'onde se rapprocha de plus en plus d'eux. Elle atteignit les cinq Ombres et les détruisit dans un fracas assourdissant.

_______________


Shaard avait gardé les yeux fermés. Il ne savait pas s'il devait les ouvrir et découvrir un monde nouveau, un paradis comme un en avait rêvé, puis il entendit la voix de Miller. Il n'était pas mort.

« Bien venu à bord Shaard, et bravo pour la mission.

Shaard et son équipe était assis dans l'air avant de s'effondrer sur le sol. Ils se relevèrent tant bien que mal et enlevèrent leur équipement.

- Quand l'onde est arrivée sur vous, vous étiez juste dans la zone de téléportation. Vous avez eux beaucoup de chance.

Etat de l'onde..........................................................................terminé.

- Nous sommes hors de porté de son rayon d'action Commandant, dit un technicien.

- Bien. Je pense que vous avez envie de vous reposez vous et votre équipe ?

- Oui mon Commandant, cette mission a été des plus éprouvante.

- Repos soldats. Vous avez congé jusqu'à nouvel ordre !

- Merci mon Commandant.

Les cinq marines firent le salut militaire et partirent dans leurs dortoirs. La salle se vidait peu à peu et les différents marines félicitaient l'équipe de Shaard pour leur exploit. Miller était fier d'eux. Fier qu'ils soient à sont bord car ils étaient de très bon éléments et surtout fier de son bon sens. Depuis que sa rage envers Shaard s'était dissipée, il le percevait plus comme un très bon soldat qu'un homme arrogant.

- Commandant.

- Oui ?

- Nous avons des échos sur le radar. Une flotte se dirige vers nous.

- Connaissez vous son origine ?

- Elle n'est pas humaine.

- Elle sera ici dans combien de temps ?

- D'ici trente minutes et nos boucliers ne seront pas opérationnels à temps.

- Effectuez un saut en hyperespace pour Tarsonis.

Le Béhémot effectua une manoeuvre de placement afin d'être dans la bonne direction pour le saut. Une fenêtre bleu s'ouvrit et le béhémot disparu dedans.



* Traduction plus technique de Science Vessel.
« Commandant. Nous avons fini les tests. Aucune avarie n'est détectée. L'hyperespace fonctionne correctement et la partie de la coque endommagée s'est auto réparée.

- Je veux un rapport complet sur tous les programmes et équipements du vaisseau avant notre sortie de l'hyperespace.

- A vos ordres. »

Le technicien en chef sortit des appartements du Commandant, le laissant seul. Depuis plus de quatre heures, le vaisseau effectuait un voyage hyperspacial en direction de Tarsonis. Il ne savait pas exactement combien de temps il leurs faudrait pour arriver à destination, mais selon le pilote de bord, ils mettraient moins d'une journée pour atteindre la capitale de la Confédération, les appareils de bord ne pouvaient pas être plus précis. La vitesse de l'hyperespace avait été multipliée par un coefficient compris entre un virgule vingt-cinq et deux par rapport aux vaisseaux actuels qui formaient la flotte de la confédération. Miller devait s'attendre à un long débriefing lorsqu'il arriverait, l'explication de la disparition de toutes les Ombres ainsi qu'un nombre de passager supérieur à ce qui formait le vaisseau à son départ. Mais le plus inquiétant, était le remplacement des moteurs. Miller les avait inspecté et ne savait pas comment expliquer ce changement. Il demanderait sûrement à Shaard de leur expliquer le pourquoi du comment. Évidemment, il devra enlever de son rapport ce qui c'est réellement passé, pour ne plus le discréditer après qu'il l'ait sauvé, mais pour l'instant, il voulait se reposer et pensait à cela plus tard.

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Shaard se réveilla en douceur. Cela faisait plusieurs fois qu'il n'avait pas aussi bien dormit. Il ne savait pas d'ailleurs combien de temps il avait roupillé. Il se pencha sur sa montre et aperçu qu'il s'était à peine assoupi, mais il se sentait revitalisé, c'était le principal. Il enleva ses vêtements pleins de transpirations, qu'il n'avait pas pris la peine d'enlever plus tôt. Il les jeta dans un container et le ferma. Il se dirigea vers son armoire métallique et l'ouvrit. Il pris des vêtements qu'il avait eu le droit d'emporter et les enfila. Il se sentait beaucoup plus à l'aise qu'avec ceux de l'armée. Il sortit de sa cabine et se dirigea vers celle de Rick. Il rencontra au passage d'autres marines qui le félicitaient de son exploit. Un sentiment agréable lui parcourait tout son corps, qui le fit frissonné de plaisir. Il arriva finalement à la cabine de Rick. Il frappa à la porte et entra. Rick ne dormait pas, il s'était aussi réveillé.

« Ah tiens, t'es aussi réveillé Shaard.

- Ouais. Les autres sont debout ?

- J'sais pas, on a cas aller faire un tour.

- C'est parti.

Ils se dirigèrent vers la sortie et partirent à la cabine de Nic et James. Quand ils arrivèrent, ils ne trouvèrent personne dedans. Ils se rendirent finalement à celle de Paul, elle était déserte aussi.

- Ben merde, ils sont où ! s'exclama Rick.

- Sont peut être à la salle de repos.

Ils s'y rendirent. Arrivant devant la porte, ils entendirent des bruits, des exclamations et des applaudissements. Shaard ouvrit la porte pour voir ses trois compagnons entrain de raconter le déroulement de leur mission.

- Hé ! Shaard, Rick ! Venez vous asseoir, on était justement entrain de se demander où vous étiez, dit James souriant.

Ils s'approchèrent et se mirent assis à la table où Nic, Paul et James étaient assis.

- Comme je vous le disais les gars, c'est Shaard qui a fait péter le vaisseau. On la couvert, nous quatre, comme des pros évidemment.

James lâcha un clin d'oeil à une femme de l'assemblé, qui lui dévorait les yeux.

- Je laisse Nic continuer de raconter, des affaires m'attendent, conclut James en tapotant le bras de Nic.

Il se leva, se dirigea vers la jeune beauté, qui ne devait pas avoir plus de vingt cinq ans et se dirigèrent tout deux vers sa chambre.

- Il n'en perd pas une celui là, chuchota Rick à Shaard.

- Qu'est ce tu veux, répondit il en esquissant un sourire.

- Après que Shaard se soit mis en position, toutes les Ombres ennemis ont foncé sur nous..... »

_______________


Cela faisait tout juste une demi heure que Miller roupillait quand son intercom bipa. Il se réveilla, en délivrant un juron et l'activa. Il pris le micro et l'inséra dans son oreille.

« Que se passe t'il ?!

- On va sortir de l'hyperespace.

- Quoi ?! Je croyais qu'il nous restait encore huit heures de route au moins !

- Les instruments de bord viennent de s'actualiser à l'instant où je vous parle.

- J'arrive. »

Miller enfila sa tenue de combat, qu'il prit soin de soigneusement astiquer. Le démarrage de son armure se fit d'elle-même dès qu'elle reconnut un être humain en son sein. Il lança un diagnostique rapide de l'état de sa coquille et tout était en ordre. Il sortit de ses appartements et se dirigea vers la salle de contrôle. Les longs couloirs du Béhémot lui laissaient le temps de réfléchir à ce qu'il dirait devant les membres de la commission extra planétaire de la marine. Il arriva à la porte de la salle de contrôle et la porte s'ouvrit d'elle-même et délivra un message de bienvenue.

« Bonjour Commandant »

Miller détestait cette voix artificielle féminine, on lui avait dit que c'était « la nouvelle technologie ». Il lâcha un dernier juron et pénétra dans la salle. Son second, le lieutenant Sirs se tenait présent, équipé de son armure. Il pu apercevoir des membres de son équipage au travail et cela ne faisait qu'augmentait sa fierté. Il s'avança jusqu'au milieu de la pièce et alla s'asseoir dans son fauteuil. Il activa son intercom et ordonna à tous les marines de s'équiper de leur armure et de se rendre à leur poste :

« Marines, rendez-vous tous à votre poste immédiatement ! Nous sortons de l'hyperespace à destination Tarsonis. Je veux que nous fassions bonne figure devant la délégation des marines ! Maintenant tenez vous prêts ! »

Miller détestait cet effet d'écho qui lui retransmettait toutes ses paroles. Il jurait de s'en plaindre aux techniciens du vaisseau dès leur arriver. Le pilote de bord lui tira de ses pensées néfastes.

« La sortie de l'hyperespace est imminente Commandant. Je commencerais à enclencher les moteurs principaux dès notre sortie.

- Bien et transmettez directement le message d'arrivé sur les ondes de la confédérations. Je veux qu'ils sachent que nous sommes là.

- Cela sera fait selon vos ordres Commandant. »

La sortie de l'hyperespace commençait à s'effectuer. Les rayons lumineux bleus que l'on apercevait à travers les vitres étaient entrain de s'estomper et plusieurs programmes se mettaient en route pour relayer les moteurs hyperspaciaux afin de dévier la puissance sur le moteur principal. L'alarme résonnait, elle indiquait que la sortie de l'hyperespace était imminente. Alors que le vaisseau sortait de sa fenêtre hyperspatiale, un vaisseau Protoss lui passa devant le nez. Il s'agissait d'une nef de combat.

« En position de combat ! Mais c'est quoi ce bordel... »

Miller ne comprenait plus rien. Essayait-on de lui pourrir sa journée ou s'agissait il seulement du pur hasard ?
L'alarme résonnait à travers le vaisseau. La lumière ambiante s'éteignit pour laisser place à une lumière rouge qui n'usait quasiment pas de puissance afin de dévier la puissance principale vers les canons Yamato, les batteries de combats et les boucliers. Elle servait aussi pour simplement dire que chaque marine devait se prendre à son poste de combat. Un écran scintillant enveloppa tout le vaisseau. C'était le bouclier qui venait de s'activer. Miller n'en pouvait plus. Il se battait seul avec son équipage depuis trop longtemps. Il se laissa plonger dans ses pensées. Il se voyait avec sa femme et sa fille à rigoler et s'amuser dans le jardin de leur maison familiale. Une paix s'imposait par ces images. Il se sentait zen. Puis soudain, il entendit des bruits étranges qui lui parvenaient aux oreilles. Ils ne comprenaient pas leur sens puis il revint dans la réalité.

« Veuillez décliner votre identité sinon nous ouvrirons le feu !

- Co... Commandant Miller, à bord du Béhémot d'essaie de la Confédération Terran.

- Commandant Miller ?! Vous êtes toujours vivant ! Cela fait des années que vous avez disparu ! Nous vous croyons mort depuis la destruction du système vers lequel vous vous dirigiez. Mais trêve de bavardage. Tarsonis vient d'être envahi. Les rebelles ont réussi à amener tous les Zerg sur la planète. Il n'y a plus âmes qui vivent. La Confédération s'est écroulée et seul l'armée est encore debout. Aidez nous à repousser ces envahisseurs Zerg et Protoss !

- Tarsonis ? Détruite ? Ma femme... ma fille... Savez vous si elles sont toujours en vie ?!

- Je suis désolé de vous l'apprendre, mais elles sont mortes dans un attentat suicide l'année dernière lors de votre enterrement.

Miller s'effondra sur son siège. Des larmes coulaient de son visage. Sa femme et sa fille morte à cause de lui. S'il n'avait pas corrompu un membre de la commission pour lui donner la direction de ce vaisseau, il n'en serait pas là.

- Miller... Fenth s'approcha de lui et lui mis la main à l'épaule. Je suis désolé pour votre femme et votre fille, sincèrement. Mais nous devons combattre, sinon les Zerg et les Protoss vont s'approprier ce système. Nous leur rendrons hommage plus tard. Nous devons aider nos camarades.

- Vous... vous avez raison. Miller s'essuya une dernière fois le visage et prit la direction de la bataille. Réactivez la communication avec l'autre vaisseau. »

« Combien reste t'il de vaisseau ?

- Il nous reste encore six béhémots, un vaisseau amiral de classe Léviathan et quelques frégates. Le plus gros de la flotte a fuit ce système mais nous nous sommes juré de le protéger jusqu'à la mort.

- Bien regroupez vous, nous allons formez une ligne de défense autour de la planète. Mais êtes vous sûr qu'il n'y a plus de survivant sur la planète.

- Et bien... En fait.... Non.

- Idiot ! Formez une ceinture de défense au dessus de la capitale planétaire. Fin de la communication.

- A vos ordres ! Fin de la communication. »

Si Miller avait perdu sa femme, il voulait en tout cas sauver le plus de monde possible, c'était sa manière de se faire pardonner par sa femme et sa fille.

« Faites un scan de la capitale et voyez les zones où il reste des habitants.

- Le scan est entrain de s'effectuer.

- Activez l'intercom.

« Shaard, venez immédiatement avec votre équipe à la salle de contrôle ! »

- Le scan est fini. Il reste encore deux zones où des Hommes vivent encore.

- Qu'elle est la plus proche de nous ?

- Le quartier des affaires.

Shaard traversa la porte avec son équipe. Tous étaient équipés de leur armure de combat.

- Au rapport Commandant !

- J'ai une mauvaise nouvelle, Tarsonis a été envahi mais il reste encore des Hommes vivant dans le quartier des affaires. Je veux que votre équipe prennent chacun un dropship et se dirige vers ce quartier évacuer les survivants !

- Tarsonis envahi ?! Par qui ?

- Les Zergs ! Maintenant dépêchez vous de vous y rendre !

- A vos ordres.

- Vous êtes mes meilleurs éléments, je compte sur vous !

- On ne vous décevra pas mon Commandant. »

Shaard sortit de la salle avec ses compagnons, direction le hangar à vaisseau. Le cuirassé, quand à lui, termina sa manoeuvre de position autour de Tarsonis. Après de longues minutes, tous les vaisseaux restant étaient en position mais un béhémot fut détruit pendant qu'il les rejoignait. Les vaisseaux Protoss commençaient eux aussi à se rassembler, mais avant qu'ils ne puissent le faire, les différents vaisseaux de la force Terran ouvrirent le feu sur tous les cuirassés ennemis.
La première vague de tirs était composée essentiellement de tirs de plasma qui s'abattit pour la majorité sur une même nef, la plus proche d'eux. Celle ci fut neutralisé à la fin des tirs mais pas détruite. Les frégates présentent se lancèrent à l'assaut des petits vaisseaux qui composé la flotte Protoss. Plus d'une soixantaine Ombres furent larguées dans l'espace en direction des vaisseaux de combat rapides de l'escadron Protoss. Après une seconde vague de tirs, la nef, endommagée par les premiers tirs, fut détruite.

« Les dropships sont largués Commandant.

- Informez les qu'il n'y aura sûrement pas de second voyage.

- Message transmit.

- Nouveaux ordres du vaisseau amiral. Il veut que nous lancions des têtes supra nucléaires sur Tarsonis.

- Informez leur que nous avons des troupes à terre qui dégagent les survivants.

- Message transmit. »

Alors que le message était entrain d'être transmettre au vaisseau amiral, une tête nucléaire partit en direction du quartier industriel où la plupart du carburant était extrait de la planète...

_______________


Shaard et son équipe pilotaient les dropships en formant une ligne. Puis soudain, chacun se sépara pour secourir une partie du quartier des affaires qui leur fut attribué. Arrivait sur place, Shaard essaya de localiser des humains. Il découvrit, grâce à un scan effectué pendant sa descente, que la plupart des survivants de cette partie s'étaient réfugiés dans une immense tour. Il se posa sur le toit du bâtiment et descendit du vaisseau. Il ouvrit la porte du toit et descendit rechercher les humains restants.
Il criait haut et fort, les appelait depuis plus de cinq minutes quand à bout de souffle un homme sortit d'une porte.

« Un marine ! Vous êtes venus nous sauver ?!

- Oui. Où est le reste des survivants ?

- Dans cette salle.

Shaard entra dans la salle et vu des femmes, hommes et enfants qui étaient recroquevillés. Plusieurs enfants pleuraient ainsi que des hommes et des femmes. Ils s'arrêtèrent de pleurer quand ils virent Shaard.

- Dépêchez de vous rendre sur le toit de l'immeuble ! J'ai posé un vaisseau dessus prêt à décoller ! ordonna Shaard.

Tout le monde acquiesça et se dirigea vers le toit. Soudain, un enfant s'arrêta à sa hauteur et lui demanda.

- Tu as vu mon papa ? Il est militaire aussi ?

Puis sa mère s'interposa.

- Il travaille dans les bureaux des marines ! Vous l'avez vu ?! S'il vous plait ?

- Je suis désolé de vous annoncez cela. Seul ce quartier n'a pas encore était complètement envahi par les Zergs, il est sûrement mort.

Le sol trembla fortement puis des cris se firent entendre. Shaard s'imagina le pire. Il grimpa en quatrième vitesse sur le toit et espéra qu'il n'y est aucun blessé. Arrivant sur le toit, il pu apercevoir un champignon atomique se former au loin dans le quartier industriel. Des femmes et des enfants criaient. Une onde se déplaçait à grande vitesse vers eux. On pouvait apercevoir au loin des immeubles s'écroulaient sur eux même avec la puissance du choc.

- Montez tous dans le vaisseau, on évacue la zone ! »

La quinzaine de passager monta dedans et Shaard fit démarrer les moteurs et décolla sans plus tarder. A peine décollé, ses radars lui indiquèrent qu'une seconde bombe, en direction du quartier résidentiel, avait été larguée par un des vaisseaux en orbite. Shaard activa ses communications avec les autres dropships.

« Les gars, vous me recevez ?

- Je te reçois cinq sur cinq, répondit Paul.

- Tu en es où ?

- J'évacue mes passagers vers le B.N.G.

- Ok, Nic tu en es où ?

- Je suis entrain de décoller. Je n'ai trouvé que cinq survivants.

- James tu en es où toi ?

- Je suis entrain de décoller en vitesse ! J'ai des Zergs au cul là ! Ils m'ont tendu une embuscade dès mon atterrissage. Mon vaisseau est sérieusement endommagé !

- Rick, t'es où ?.... Rick ?... Ohé ?... Merde, il répond pas.

- Il doit sûrement évacuer des survivants vers son vaisseau, lança Paul.

- Espérons le, dit Shaard sur un ton de faux espoir. »

Les trois dropships déposèrent leurs passagers sur le B.N.G puis Shaard, avec Nic et Paul, repartirent directement au secours de James et à la recherche de Rick.

« Shaard ! Revenez au vaisseau ! Nous allons bombarder l'ensemble de Tarsonis.

- James est en difficulté et Rick est toujours à terre ! Patientez dix minutes ! Je vous en supplie !

- Ok ! Je vous laisse dix minutes mais pas plus.

- Merci Commandant ! »

_______________


La bataille dans l'espace faisait rage. Déjà de nombreux vaisseaux Protoss avaient été éliminés, dont trois nefs. Les dégâts du côté des restes de l'armée de la confédération se faisaient lourd aussi. Deux béhémots avaient été détruit, un troisième sévèrement endommagé et pratiquement toutes les frégates avaient été éliminées. Heureusement, les Ombres faisaient bien leur boulot et seul quelques uns de ces vaisseaux avaient été détruits.

« Commandant ! Une nouvelle vague de tirs de la part des Protoss. Ils sont tous alignés sur le béhémot de Capitaine Jackson.

- On peut seulement lui souhaiter bonne chance dans l'au-delà. Maintenant ouvrez le feu ! »

Toutes les armes à feu Protoss étaient dirigées sur le béhémot déjà endommagé. Une vague de tirs d'arme à ion le traversa de part en part, le faisant implosait. Miller regardait le spectacle, pendant que les deux canons Yamato délivrèrent leurs jus sur une des nefs amirales extraterrestre. Il observait les vaisseaux du Capitaine Jackson explosait en milliers de morceaux d'acier. Pendant ce temps, le bouclier de la nef amirale avait encaissé une bonne partie du double tir plasma. Les boucliers étaient hors service et celle-ci n'arrivait plus à manoeuvrait normalement et la moitié de ses armes était devenue inactif. Le vaisseau amiral de la Confédération lança une bombe à tête nucléaire en direction de la nef ennemie. Mais la bombe fut interceptée.

« Mince, nos bombes ne pourront jamais les atteindre. Elles se font toujours intercepter, déclara un des officiers d'armes.

- Leur brouillage est il toujours opérationnel ?

- Négatif.

- Officier de bord, entrez les coordonnées de la nef dans le téléporteur et envoyez leur une de nos bombe supra nucléaire. »

« Ici le Commandant Miller à vaisseau amiral, répondait s'il vous plait.

- Nous vous recevons. Que voulez vous ?

- Nous allons larguer une bombe en direction de la nef amirale.

- Vous n'avez pas vu que nos bombes sont toujours interceptées ! Vous allez en gâcher une !

- Observez plutôt »

Miller désactiva la communication et ordonna à l'officier de bord d'effectuer la téléportation. Le cuirassé vibra un instant puis revint à la normal. Quelques secondes plus tard, la nef amirale explosa emportant avec elle beaucoup de leurs chasseurs et bombardiers. La destruction d'une de leur nef amirale les déstabilisa un moment le temps de délivrer des tirs Yamato sur une nouvelle nef et de la détruire.

« Commandant, le vaisseau amiral souhaite entrer en communication avec nous.

- Ouvrez un canal. »

« Comment avez-vous fait cet exploit !

- Une technologie que l'on a trouvé sur une planète du système Zebrus.

- Qu'elle est elle ?

- C'est un téléporteur, mais celle-ci est efficace uniquement si le système de brouillage est désactivé.

- Je vois... Nous allons essayer de neutraliser le système de brouillage Protoss et vous allez téléporter à votre bord la majorité de nos bombes.

- Reçu. Nous effectuons le transfert.

Un léger vrombissement se fit sentir et plus d'une trentaine de bombe furent téléporté dans le site d'armement du vaisseau. Une nouvelle nef avait été neutralisée. Leur brouillage était inefficace. Miller ordonna l'envoie d'une nouvelle bombe à l'intérieur de la nef. La bombe explosa au sein du vaisseau entraînant sa destruction. La plupart des vaisseaux qui formaient la flotte Protoss avaient été détruit. Mais ils ne renonçaient toujours pas. Les tirs humains traversaient de nombreux vaisseaux Protoss quand une barrière les arrêta tous. Soudain, de nouveaux vaisseaux sortirent de nulle part, apparaissant en un éclair et formèrent une ceinture de défense autour des vaisseaux qui formaient l'ancienne force Protoss. Des tirs jaillirent de la flotte extraterrestre en direction d'un des derniers béhémots. Celui-ci fut détruit sur le coup. Il explosa, détruisant les Ombres venus se ravitailler. La plupart de ces vaisseaux avaient été détruit. Seuls quelques unes avaient survécu à l'explosion. Il ne restait plus que deux béhémots dont celui de Miller et le Léviathan.

« Officier, savez vous pourquoi nous avons traversé le temps lors de notre départ ?

- Ma théorie repose sur l'explosion du système par lequel nous passions. S'il a explosé, il y a du se former un trou noir à la place, ce qui arrive souvent. Or notre vaisseau, qui été en hyperespace, a traversé ce trou noir. Et je pense que la seconde fenêtre hyperspatiale qui s'est ouverte a été crée par ce trou noir, créant ainsi une distorsion dans le temps et nous envoyant dans une période du temps différente de la notre, en particulier ici dans le futur.

- Et bien cela me réconforte un peu de savoir pourquoi nous sommes là. Le pur hasard donc...

En disant cela, Miller espérait qu'ils avaient encore une chance de survit.

- Commandant, au sujet de Shaard et son équipe, cela fait dix minutes à présent. »

Soupirant, Miller ordonna l'envoie des bombes.

_______________


Shaard volait à travers l'atmosphère terrestre en compagnie de Nic et Paul au secours de James et Rick.

« Paul et Nic, allaient aider James, moi je m'occupe de Rick.

- Ok, on y va. »

Les vaisseaux se séparèrent laissant Shaard seul. Il survolait la zone où Rick devait se posait quand il aperçu son dropship. Il s'était crashé en plein dans un gymnase et une sorte de couche de champignon recouvrait le vaisseau et un morceau du gymnase. Il ne voulait pas croire en la mort de Rick. Il activa tous les canaux possibles et envoya des messages à Rick.

- Rick si tu es là répond moi !

Tout en survolant la zone, il continua d'appeler Rick.

- Rick ! Je suis venu te chercher ! »

« Shaard, on a trouvé James, il s'est craché et il est inconscient mais toujours en vie. On le ramène au B.N.G.

- Ok, je continue les recherches. »

Shaard survola une zone constituée en majorité d'immeubles de tailles moyennes quand soudain son radar bipa, lui informant qu'un appareil émettait au sol. Il se rapprocha du sol et se mit en vol stationnaire.

« Rick ! T'es là ?!

- Shaard ?! C'est bien toi !

- Oui c'est moi mon vieux, je suis en stationnaire dehors, rejoins moi je me pose. »

Shaard se posa sur l'asphalte et ouvrit la soute de son vaisseau. Il descendit et chercha un signe de Rick, mais il n'en vit aucun.

« T'es où merde ! Je te vois pas !

Personne ne répondait quand soudain, quelque chose frôla son épaule droite. Shaard sursauta et se retourna en pointa son canon gauss sur la chose.

- Merde ! Tu m'as fait peur !

- Désolé, mais mon bracelet vient de me lâcher.

- Allez monte, tu me raconteras l'histoire en chemin. »

Shaard et Rick montèrent à l'intérieur du vaisseau et commencèrent à décoller. Le vaisseau prit de l'altitude et se dirigea vers le cuirassé de Miller.

« Comment tu t'es craché ?

- Quand je suis arrivé sur la zone, des hydralisks sont sortis de nulle part et ont commencé à me tirer dessus. J'ai ralenti pour les faire passer devant moi, mais je les ai aspiré dans mes moteurs et je me suis craché. Ensuite j'ai préféré me casser de l'endroit du crash.

- T'as eu raison, du creep recouvre maintenant ton dropship et un morceau du gymnase où tu t'es posé.

- C'est quoi ces trucs sur ton radar ? demanda Rick

- Les bombes de Miller ! répondu Shaard, crispé »

Le radar s'affola et indiqua qu'une dizaine de bombes se dirigeaient vers Tarsonis. Il n'était pas suffisamment haut pour échapper à l'onde. Les bombes s'écrasèrent sur toute la ville, détruisant tous les quartiers de la capitale de l'empire Terran et créant de gigantesques champignons. Le capteur de vie du vaisseau indiquait que l'atmosphère de la planète était devenu irrespirable. Shaard savait cette fois que si l'onde les rattrapé, il n'aurait pas le droit d'être téléporté. Les radiations agissaient comme un brouillage électromagnétique. Le dropships allait de plus en plus vite. Finalement l'onde les rattrapa mais elle fut beaucoup atténuée par la couche d'ozone et seulement quelques avaries mineures furent détectées. Ils s'approchèrent du B.N.G quand on leur ordonna de ne plus bouger. Shaard ne comprenait pas, l'endroit n'était pas sûr. Ses capteurs indiquaient qu'on effectuait un scan sur son vaisseau, mais pourquoi ? Enfin, on lui donna l'ordre d'aller se poser dans le hangar. En arrivant, Shaard et Rick constatèrent de très sérieux dommages. Une explosion avait ravagé tout l'hangar. Un des deux dropships avait été propulsé sur une des parois des murs du hangar pour s'y encastrer. Quand à l'autre, il ne restait plus que quelques débris. Ce pouvait-il que des Zergs aient envahi le vaisseau ? Il se posa et se renseigna directement au premier homme venu mais ils avaient ordre de se rendre à la salle de contrôle. Ils parcoururent les couloirs en se posant énormément de questions. Arrivant à la salle de contrôle, Miller les accueillit et pris une de ces voix les plus graves.

« Shaard, je suis désolé de vous apprendre que trois membres de votre équipe ont décédé dans l'hangar, bien qu'un d'entre eux été déjà mort avant.

- Comment ça ?!

- Lorsque Nic et Paul sont descendus de leurs dropships accompagné de James, celui-ci avait changé, les caméras nous l'ont montré clairement, Paul était en phase de mutation et Nic lui, était encore sauve et ne s'était rendu compte de rien. Mais quand James a réalisé qu'on avait comprit sa véritable identité, et que plusieurs marines les pointaient avec leurs canons gauss, il explosa, emmenant avec lui vos deux autres compagnons et l'équipe entière de marines.

- Non pas eux ! Nic ! Paul ! James !

Une fureur vertigineuse surgit de Shaard. Il voulait à tout prix se venger, soudain, le vaisseau amiral explosa et le B.N.G fut sévèrement secoué mais son bouclier tenait bon. A travers les vitres du vaisseau, on pouvait apercevoir le Léviathan descendre dans l'atmosphère et finalement, les bombes restantes dans le vaisseau ne firent qu'amplifier l'explosion du vaisseau au sol. Un immense nuage de radiation recouvrait toute la surface de la planète. Si des Zergs vivaient encore là bas, ils ne devraient pas tarder à mourir.

- Nous ne tiendrons pas longtemps encore. Des Zergs sont arrivés et ont ouvert eux aussi le feu. Nous sommes le dernier vaisseau de l'Empire protégeant Tarsonis. Branchez moi sur tous les canaux qui existent. Je veux que tout le monde sache ce que nous allons faire pour le reste de l'humanité.

- Voilà, c'est prêt Commandant.

« Messieurs, dames qui formaient mon équipage. J'ai été fière de faire équipe avec vous. Nombreux d'entre vous ont été très gravement blessé intérieurement quand ils ont appris la perte de Tarsonis et de leur famille. Nous sommes le dernier vaisseau de la Confédération dans ce système et je ne veux pas me laisser vaincre sans rien faire contre ces. Nous sommes condamnés à mourir, alors nous le ferons dans l'honneur.

Une exclamation générale se fit entendre. Tout le monde savait que leur vie s'arrêtait ici et ils étaient prêts à se sacrifier. Ils mourraient en héros plutôt que de mourir par lacheté.

Ce matin encore, nous étions sur Tarsonis, mais l'hyperespace que nous avons traversé nous à propulsé dans le futur, dans une période de crise. Il faut croire que c'était le but de l'existence de ce vaisseau, préserver l'humanité du fléau qui vit hors de nos frontières. Je souhaite un bon voyage et à dans une autre vie. »

Miller coupa l'intercom.

« Commandant, puis je ? demanda l'officier Shaard.

- Allez y, cet honneur vous revient de droit. »

Shaard s'approcha de la console et repensa à ses souvenirs avec sa mère et son père, son équipe et pensa également à tous les projets qu'il s'était promis de faire. Il se tourna vers Rick qui acquiesça de la tête le geste qu'il devait faire. Il appuya finalement sur un bouton.
Le bouclier s'enleva et les tirs Protoss et Zerg traversèrent la coque du cuirassé. Des explosions retentirent sur tout le vaisseau, des étincelles giclèrent dans la salle de contrôle et quelques instants plus tard, le Béhémot s'autodétruisit. La puissance des vingtaines de bombes nucléaires restantes combinées avec celles des bombes supra nucléaire de base du vaisseau créa une déflagration monumentale. Un immense nuage de feu radioactif traversa l'espace occupé par la flotte extraterrestre. Les flammes atteignirent, dans les secondes qui suivit la déflagration, les Protoss et les Zergs. L'un après l'autre, les boucliers des vaisseaux Protoss se désactivèrent et les vaisseaux explosèrent un à un. La flotte Zerg, venue en renfort, fut surprise de la tournure des évènements et fut réduit en cendres sans avoir le temps de faire quoi que ce soit. Aucunes des deux races d'extraterrestre ne purent s'enfuir. Enfin, l'onde se propagea sur toute l'ancienne planète, capitale de l'Empire Terran, finissant le travail de destruction des précédentes bombes. Grâce à eux, les Hommes qui étaient restés sur Tarsonis, infectés par les Zergs, purent reposer en paix.

Miller allait rejoindre sa femme et sa fille alors que Shaard allait rejoindre avec Rick ses camarades. Tout l'équipage du Béhémot resterait sûrement inconnu à la plupart des livres que les historiens humains pourraient écrire au sujet de cette tragédie. Mais qui sait, peut être qu'un jour les émissions qu'ils émirent seraient interceptées et qu'ils auront la gloire que chacun d'entre eux avaient toujours mérité.

FIN
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